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semences de bon sens et d'emancipation"

Par l'A.D.V.

Pour faciliter la lecture, la version que vous allez lire contient un minimum de citations. Pour les chercheurs, une version abrégée, avec citations additionnelles, est disponible au bas de la page.

Que faut-il donc faire concrètement pour rendre parfaite l'union ("être un", "être parfait") avec l'instant présent, soit pour "avoir la vie éternelle"? A cette question posée spécifiquement en deux fois (Lc 10:25-28; Lc 18:18-30; 1Jn 4:12), Ieshoua (Jésus) qui, selon certains, aurait "les paroles de la vie éternelle" (Jn 6:68), répond logiquement en prescrivant, non pas le culte de sa personne (Jn 5:41; Jn 8:50; Jn 15:15), mais l'abnégation totale qui est la saine définition de "l'amour" pour le "Judéo-Christianisme"(Jn 15:12-13). [Notez bien que quand un certain courant se réclamant de Ieshoua (1Jn 5:11-13, 20), ou Ieshoua lui-même (Jn 5:24), semblent connecter sa personne à "la vie éternelle", ce n'est nullement dans une visée idolâtre (Jn 8:51; 1Jn 3:14; He 5:9). Cette question est traitée plus amplement à la page "Liberté Egalité Sérénité".]

Ainsi, "l'amour", chemin d'éternité, est par extension gage d'éternité", selon cette école de pensée ("... L'amour ne finit jamais", "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie", "Celui qui a de la haine pour sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle").

Cette distinction fait écho dans les références en Jn 17:3; 1Jn 4:7-8, 20-21 + Pr 2:2-5; Col 2:2-3; 1Jn 3:16 et s'attache également à la "voie extrême" (1Co 12:31) /"le message entendu dès le commencement" (1Jn 3:11; Lv 19:18) /"l'esprit de la Torah" (Rm 13:8-10) /le "commandement de la vie éternelle" (Jn 12:49-50). Dans "la Bible", ce principe s'énonce par "aimer le proche de tout son coeur, de tout son être, de toute son intelligence, de toute son intensité, comme soi-même", et, dans la vie courante, se traduirait par "aller profondément dans le connu".

L'application de cette directive s'alignant sur le principe d'unité universelle, enseignerait donc la "réconciliation" /l'harmonie sans compromis avec soi-même et avec son présent immédiat (le proche /le voisin /"le prochain"), comme au mépris de l'instinct de conservation et de la légitime défense (Mt 5:20, 38-44), soit presqu'à la folie ... pure et simple (1Co 3:18-19 )! Que ceux qui peuvent comprendre comprennent!

Cette voie de l'excellence déboucherait inévitablement sur une disposition humble et reconnaissante. Cette soumission consentie à l'impératif du moment serait-elle ce que "la Bible" appelle "l'obéissance de la foi" (Rm 1:5; Rm 6:17; 1P 1:22) ou "faire la volonté d'Elohim"? Ceci ne fait pas de doute, car cette discipline est invariablement liée à l'"entrée dans le royaume" ou à la "vie éternelle" ("La volonté d'Elohim c'est de rendre grâces en toutes circonstances", "Le monde passe et sa convoitise passe, mais celui qui fait la volonté d'Elohim demeure éternellement", "... Seulement ceux qui font la volonté d'Elohim entreront dans le royaume").

On peut comprendre alors que les "Serviteurs d'Elohim" ne consomment que "la volonté d'Elohim" ("Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé").

Le corollaire de "l'obéissance de la foi" serait le non-attachement ou "la voie du milieu" qui fait le pont entre les grandes écoles de pensée. Selon Paul de Tarse, le non-attachement ne serait pas forcément lié aux voeux d'austérité ni aux privations matérielles; car, comme il est rapporté de l'auteur, "Elohim donne tout en abondance pour que nous en jouissions".

En fait, il s'agirait pour le disciple d'être disponible intérieurement ("jeûner"," être pauvre"), de se dégonfler ("redevenir comme un tout-petit", "s'humilier") ou de faire le vide sans cesse ("veiller /prier /"entrer dans sa chambre et verrouiller la porte") en se désidentifiant /en se déliant des structures physiques et mentales susceptibles de l'asservir aux ombres du passé et aux projections du lendemain (les "oeuvres stériles des ténèbres", les "idoles"). Faut-il encore une fois signaler que cette disponibilité sans réserve connecterait au "royaume" (Mt 18:3-4; Lc 6:20)?

Un tel esprit d'abandon conduirait "le serviteur" à désapprendre les présupposés doctrinaux et les idées dogmatiques, à se sevrer des idéaux autre que la vigilance, à se décharger des calculs et des soucis(Mt 13:22), en somme à faire le lâcher prise et à se reposer de tout ce qui le distrait de l'ici et maintenant /qui l'éloigne de "la vérité", donc qui l'empêche de grandir (Es 53:13) ou d'ascensionner ("être élevé", "monter") vers la liberté ("La vérité vous rendra libre").

Aussi éprouvant que ce "baptême de feu" puisse être (Lc 12:50; Mc 10:37-38), consentir à mourir au passé, au lendemain ("quitter le monde") et à "l'ego" ("s'offrir en sacrifice" /"aimer" /"donner sa vie") resterait le secret de l'éternité ("la clé du royaume") ici-bas ("Offrez vos personnes en sacrifice vivant, saint ... C'est là le culte logique"). A ce titre, l'amour serait un passage obligé vers la réalisation ou l'accomplissement de soi, donc "le lien de la perfection" (Col 3:14). En ce sens, cette "loi royale" (Jc 2:8-9), l'amour, serait le seul espoir et, paradoxalement, "mourir" serait l'avenir ou le chemin de la vie ("Sans l'amour, je ne suis rien", "Celui qui n'aime pas demeure dans la mort").

Cette hypothèse demeure:
que "l'ego" /la personnalité soit une enveloppe (une chrysalide) qui doit se dissoudre /s'effacer ("disparaître") pour révéler l'être dans sa "virginité", en tant que pure conscience ou esprit pur ("Elohim est souffle /esprit ... Elohim est tout en tous"), donc impersonnel, intemporel, sans commencement ni fin;
que "le moi" représente une potentialité /une semence qui doit mourir, se métamorphoser ("se dépouiller de la vieille nature") pour pouvoir "naître" et renaître sans fin ("revêtir la nature nouvelle") ( Ep 4:20-24) (Voir la page Analyses et Bibliographie, Extraits A. 2). Et, de fait, rappelle "la Bible",
"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut entrer dans le royaume".
"Faites-vous un coeur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi devriez-vous être mort...? Convertissez-vous donc et vivez").

Parmi les quelques aphorismes de la page suivante, certains semblent largement appuyer la notion que la voie du développement ultime de l'humain serait une "porte étroite", un chemin solitaire et difficile. Cliquez sur le lien pour continuer (voir aussi la page ANALYSES ET BIBLIOGRAPHIE, Extraits C. 2, 3).

Pour retourner au lien précédent, cliquez ici Toutefois, la "vie éternelle" est-elle un ... Pour retourner au point de départ, allez dans la colonne du menu à gauche et cliquez sur "A l'écoute du bon sens".

Version abrégée, avec citations additionnelles.

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Ainsi, "l'amour", chemin d'éternité, est par extension gage d'éternité", selon cette école de pensée:
"... L'amour ne finit jamais ... L'amour est patience, il ne se vante pas, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne cherche pas son intérêt, il se réjouit de la vérité".
"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie".
"Celui qui a de la haine pour sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle".
"Par-dessus tout, revêtez-vous de l'amour qui est le lien de la perfection".
"Si tu veux être parfait, pars, vends ce que tu possèdes ... puis viens, suis-moi ... Si quelqu'un vient à moi sans hair son père, sa mère, son époux, ses enfants, ses frères et soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple".
"Je donne ma vie afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne; j'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la reprendre; tel est l'ordre que j'ai reçu de mon père".
"Il n'est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume, maison, époux, frères, parents ou enfants, ne reçcoive la vie éternelle".

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Cette voie de l'excellence déboucherait inévitablement sur une disposition humble et reconnaissante. Cette soumission consentie à l'impératif du moment serait-elle ce que "la Bible" appelle "l'obéissance de la foi" (Rm 1:5; Rm 16:26; Ac 6:7; 1S 15:22; Jr 7:22-23; Ps 40:7-9; Rm 6:17; 1P 1:22) ou "faire la volonté d'Elohim"? Ceci ne fait pas de doute, car cette discipline est toujours liée à l'"entrée dans le royaume", à la "vie éternelle", etc.
"La volonté d'Elohim c'est de rendre grâces en toutes circonstances".
"Celui qui fait la volonté d'Elohim demeure éternellement".
"... Seulement ceux qui font la volonté d'Elohim entreront dans le royaume".
"Heureux les pauvres, le royaume d'Elohim est à eux".
"Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les tout-petits, vous n'entrerez point dans le royaume d'Elohim".
"Ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez la volonté d'Elohim".

On peut comprendre alors que les "Serviteurs d'Elohim" de "la Bible" ne consomment que "la volonté d'Elohim"..
"Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé ... je ne peux rien faire par moi-même ... je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé".
"Tu m'as ouvert l'oreille ... je prends plaisir à faire ta volonté, Elohai, et ta Tora est au fond de mon coeur".

Le corollaire de "l'obéissance de la foi" serait le non-attachement, voie qui fait le pont entre les grandes écoles de pensée. Selon Paul de Tarse, le non-attachement ne serait pas forcément lié aux voeux d'austérité ni aux privations matérielles; car, comme il est rapporté de l'auteur,
"Elohim donne tout en abondance pour que nous en jouissions".
"Tout ce que Elohim a crée est bon, et rien n'est à rejeter".
"Rien n'est impur en soi".

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Aussi éprouvant que ce "baptême de feu" puisse être (Lc 12:50; Mc 10:37-38), consentir à mourir au passé, au lendemain ("quitter le monde") et à "l'ego" ("s'offrir en sacrifice" /"aimer" /"donner sa vie") resterait le secret de l'éternité ("la clé du royaume") ici-bas. A ce titre, l'amour serait un passage obligé vers la réalisation ou l'accomplissement de soi, donc "le lien de la perfection" (Col 3:14). En ce sens, cette "loi royale" (Jc 2:8-9), l'amour, serait le seul espoir et, paradoxalement, "mourir" serait l'avenir ou le chemin de la vie:
"Sans l'amour, je ne suis rien".
"Celui qui n'aime pas demeure dans la mort".
"Heureux les morts qui meurent dès à présent".
"Offrez vos personnes en sacrifice vivant, saint ... C'est là le culte logique" (Rm 12:1; ,Ps 51:19; Rm 6:13, 19; Rm 15:16; 1P 2:5; He 7:26-27).
"Passez par la porte étroite ... Etroite est la porte et rétréci le chemin de la vie, et il y en a peu qui le trouvent".
"Dépouillé ... humilié en devenant obéissant ... Elevé à la perfection par la souffrance ... C'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume".

Cette hypothèse demeure, selon que "l'ego" /la personnalité soit une enveloppe (une chrysalide) qui doit se dissoudre /s'effacer ("disparaître") pour révéler l'être dans sa "virginité", en tant que pure conscience ou esprit pur ("Elohim est souffle /esprit ... Elohim est tout en tous"), donc impersonnel, intemporel, sans commencement ni fin; selon que "le moi" représente une potentialité /une semence qui doit mourir, se métamorphoser ("se dépouiller de la vieille nature") pour pouvoir "naître" et renaître sans fin ("revêtir la nature nouvelle") (Ep 4:20-24; Rm 6:4-6; Col 3:9-10; Rm 13:12) (Voir la page Analyses et Bibliographie, Extraits A. 2). Et, de fait, rappelle "la Bible",
"Insensé, ce que tu sèmes ne reprend pas vie s'il ne meurt".
"Si le grain de blé tombe en terre et meurt, il porte beaucoup de fruit ... un grain en donne trente, un autre soixante, et un autre cent".
"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume".
"Faites-vous un coeur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi devriez-vous être mort...? Convertissez-vous donc et vivez" (Ez 18:28, 30-32; Ez 36:25-27).
"Même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour".

Parmi les quelques aphorismes de la page suivante, certains semblent largement appuyer la notion que. Cliquez sur le lien pour continuer (voir aussi la page ANALYSES ET BIBLIOGRAPHIE, Extraits C. 2, 3).

Pour retourner au lien précédent, cliquez ici Toutefois, la "vie éternelle" est-elle un ...

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