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semences de bon sens et d'émancipation

Par l'A.D.V.

Certains des aphorismes ci-dessous semblent largement appuyer la notion que la voie du développement ultime de l'humain serait une "porte étroite", un chemin solitaire et difficile.

1. L'on ne peut rien atteindre en dormant. ["Nothing may be attained in sleep"]. Gurdjieff.
   
   "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
   
   
2. Je ne vis vraiment que quand je suis. ["Life is real only then, when I am"]. Gurdjieff.
   
   
3. A l'ordinaire, celui qui dort ou qui rêve n'a pas les moyens de faire cesser son sommeil ou son rêve. Il ne peut ni désirer ni chercher l'éveil. Pour lui, tout arrive par accident ou par association. Les notions de "voie" et de "progrès" n'existent pas pour lui. Les méthodes ne lui sont d'aucune utilité.
   Au fait, ne peut chercher que celui qui voit ou prend conscience, et ne peut trouver que celui qui cherche intensément, là où il convient, ce qu'on peut découvrir ou qui est accessible.
   Par ailleurs, on a besoin de méthode ou de stratégie surtout pour veiller ou rester éveillé et moins pour se réveiller.
   
   
4. "Quand on connaît, point n'est besoin de croire". [When you know, there is no need to believe"]. Osho.
   
   
5. Se réveiller est le seul "remède" contre l'angoisse et les tourments de celui qui fait un cauchemar. Toute autre formule serait une imposture ou mènerait à une impasse.
   
   
6. Tout rêve a un commencement et une fin. Toute illusion disparaît tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre. De fait, seules les illusions peuvent naître et disparaître.
   
   
7. Rêver est un fait, mais le rêve -comme le cinéma- est un leurre, pense t-on. Son déroulement, son impact et son dénouement ne concernent, n'affectent et n'impliquent que celui qui fait le rêve.
   
   
8. Le somnambule est comme un mort-vivant. "Marchant dans les ténèbres", il ne sait ni ce qu'il fait ni où il va. . Mais contrairement à celui qui rêve dans son lit, ses agitations n'affectent pas que lui-même.
   
   
9. Le réveil est toujours salutaire et vient toujours à point pour celui qui fait un cauchemar, mais celui qui fait un doux rêve peut mettre en pièces celui qui trouble son sommeil.
   
   
10. Le degré d'inconscience (coma, sommeil profond, somnolence, hypnose, ébriété, folie, immaturité, etc.) ne modifie que la réceptivité et le champ de vision, mais jamais le décor. Ce qui est reste et demeure, que l'on en soit conscient ou non.
    
    
11. "Entre l'image dans un miroir et l'objet, il y a différence et non distinction". Osho.
    
    Tout fait n'est pas forcément réalité.
    
    
12. De même que sans écran et sans lumière il ne peut y avoir d'image, il ne peut y avoir de rêve sans sommeil.
    
    
13. Il n'y a pas de solution aux "problèmes" qui prennent naissance dans l'imaginaire.
    Dénoncer un film, évaluer un rêve, juger celui qui joue un rôle à l'ecran ou critiquer celui qui est en train de rêver sont des exercices en futilité ou d'autres formes de rêverie.
    
    
14. Pour celui qui dort, il n’y a pas de différence entre sommeil et décès.
    Pour celui qui rêve au lit, il n’y a pas de différence entre rêve et réalité.
    
    
15. Constater le non-lieu du rêve au lever du lit et pouvoir en rire signalent le réveil.
    
    
    
    

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