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pureconscience.net   
semences de bon sens et d'émancipation

Par l'A.D.V.

ANALYSES & BIBLIOGRAPHIE

 


Avez-vous lu d'abord la série de pages "À L'ÉCOUTE DU BON SENS"?

 


Bhagwan Shree Rajneesh /Osho : Être en pleine conscience Une présence à la vie. L'éveil à la conscience cosmique. La méditation dynamique.

Thich Nhat Hanh : La plénitude de l'instant.

V. R. Dhiravamsa : La voie du non-attachement.

Eckhart Tolle : Le pouvoir du moment présent. The power of now A guide to spiritual enlightenment.

Roger Clerc : La respiration L'art de vibrer à l'unisson du Tout.

P. D. Ouspensky : L'homme et son évolution possible. In search of the miraculous Fragments of an unknown teaching. The fourth way.

G. I. Gurdjieff : Life is real only then, when I am. Views from the real world.


La Bible de Jérusalem. La Bible Crampon. La Bible T. O. B. Bible d'étude Semeur 2000. La Sainte Bible Nouvelle Version Segond Révisée 1978. La Sainte Bible Version Segond Révisée 1910. Les Saintes Ecritures Traduction du Monde Nouveau. La Bible Nouvelle Traduction. La Bible Chouraqui. The Original African Heritage Study Bible King James Version. Holy Bible New King James Version. New International Version Zondervan.

The Complete Parallel Bible
New Revised Standard Version
Revised English Bible
New A merican Bible
New Jerusalem Bible

Tanach The Stone Edition

Robert W. Funk, Roy W. Hoover and The Jesus Seminar : The Five Gospels.

The Gnostic Bible Edited by Willis Barnstone

The Other Bible Edited by Willis Barnstone

The Gospel of Judas Edited by R. Kasser, M. Meyer, G. Wurst


Stephen L. Harris : Understanding the Bible Fith and Sixth Edition .

Israel Finkelstein and Neil A. Silberman : La Bible dévoilée.

Randell M. Helms : Who wrote the Gospels?

Michael Baigent and Richard Leigh : The Dead Sea Scrolls deception.

Bart D. Ehrman : Misquoting Jesus The story behind who changed the Bible and why.

Timothy Freke and Peter Gandy : The Jesus Mysteries. Jesus and the lost Goddess. The laughing Jesus.

Ahmed Osman : Jésus dans la maison des Pharaons Les révélations Esséniennes sur l'histoire de Jésus.

Thomas Thompson : The Messiah myth.

Robin L. Fox : The Unauthorized Version Truth and Fiction in the Bible.

John S. Spong : Resurrection: Myth or Reality A Bishop's search for the origins of Christianity.

Daniel Beresniak : Le mythe du péché originel.

Gary Greenberg : 101 myths of the Bible. The Bible myth.

Sciences et Avenir Hors-série, Décembre 1997
Les Secrets de la Bible

Science et Vie Numéro 1055 Août 2005
Les bases cognitives de la croyance religieuse
La neuroth
éologie à l'oeuvre

 

Extraits A. "L'éveil à la Conscience Cosmique".

1. Le processus d'évolution est un processus d'expansion de la conscience. Les arbres sont plus conscients que les rochers, les animaux sont plus conscients que les arbres, les hommes sont plus conscients que les animaux, un Bouddha est plus conscient que l'homme. L'état-de- Bouddha, la conscience christique, l'illumination sont des expressions signifiant toutes l'éclosion de la parfaite conscience. L'homme est à un stade intermédiaire : il n'est plus un animal, mais pas encore un dieu. Il n'est plus ce qu'il a été et pas encore ce qu'il a la possibilité de devenir.

Le processus naturel et automatique d'évolution prend fin avec l'homme. L'homme est le dernier produit de l'évolution inconsciente. Avec lui commence l'évolution consciente.
L'évolution inconsciente est un phénomène collectif, alors que l'évolution consciente est individuelle. Elle va au-delà de l'espèce. Désormais, l'évolution sera un processus individuel. La conscience crée l'individualité. Avant son développement, l'individualité était inexistante; il n'existait que l'espèce.

Tant que l'évolution est inconsciente, il s'agit d'un processus automatique, sans incertitude. Tout se passe suivant la loi de cause et d'effet. L'existence est mécanique et certaine. Mais avec l'homme, avec la conscience, vient l'incertitude. Plus rien n'est certain.

L'évolution est donc soit collective, soit individuelle, c'est-à-dire consciente. En fait, le terme d'évolution sous-entend la progression inconsciente et collective, en sorte qu'il serait préferable d'employer le mot "révolution" dans le cas de l'homme. Avec l'homme vient la possibilité de la révolution. Ce mot implique un effort conscient et individuel dans le sens de l'évolution. Autrement dit, c'est un processus qui doit porter la notion de responsabilité à son extrême (encore que vous ne soyez responsable que de votre propre évolution).

2. Avec la conscience naît la solitude. Plus votre conscience s'élargit, plus le sentiment de solitude augmente. N'essayez pas de fuir ce fait en vous tournant vers la société, les amis, les associations, la foule.

Solitude ne veut pas dire isolement. Le sentiment d'isolement vient quand on essaie de fuir la solitude, quand on n'est pas disposé à l'accepter. Si vous cherchez à vous dérober au fait de votre solitude, il vous vient une impression d'isolement.

Choisir de rester seul est un acte tout à fait conscient et délibéré. La solitude ébranle l'ego. Chaque fois que vous êtes seul, un miracle se produit : l'ego s'amenuise. Il n'a plus rien avec quoi être en relation, et de ce fait ne peut exister.

Par conséquent, si vous êtes prêt à accepter le fait de votre solitude en tant que tel, sans la moindre hésitation -sans volonté de fuite ou de retour en arrière- il devient une occasion extraordinaire. Vous êtes comparable à une graine, laquelle renferme tant de potentialités. Mais rappelez-vous que la graine doit éclater, en sorte que la plante puisse croître. L'ego est pareil à une graine, une potentialité. Quand il se brise, le Divin naît en vous. Le Divin n'est ni moi ni toi; il est un. Et c'est la solitude qui vous conduit à cette unité.

Parvenir à la solitude est la seule vraie révolution. La quête spirituelle converge tout entière vers l'instant d'explosion, l'instant où l'on se retrouve tout seul. Personne ne pouvant rester seul, on crée le groupe, la famille, la société, la nation. La foule n'est qu'un substitut du sentiment de solitude. Ceux qui comprennent cela ne choisissent pas les substituts. Ils vivent avec les faits tels qu'ils sont, et ne créent pas de fictions. Les idéologies religieuses et politiques ne sont que des fictions qui suscitent un sentiment illusoire d'unité.

Vivez avec le fait de la solitude. Si vous y parvenez, si rien ne vient s'interposer entre vous et lui, la vérité vous est révélée. Chaque fait révele la vérité, à condition de le voir en profondeur.

De vivre avec les faits est le seul yoga qui soit, la seule discipline qui soit. Grace à la parfaite compréhension de la condition humaine, vous acquerez un esprit religieux. Vous devenez maître de vous-même. Alors vous renoncez aux choses; vous devenez non possessif.

La soif de posséder procède de la peur de la solitude. Ne pouvant supporter la solitude, l'on recherche la compagnie. Mais comme la société des hommes est peu fiable, l'on se tourne vers les objets. Peut-être essayerez-vous meme de changer les personnes en objets, de les façonner en sorte qu'elles perdent leur personnalité, leur individualité. Si vous prenez conscience de votre solitude, vous prenez également conscience de celle des autres. Dans ce cas, vous savez que la volonté de posséder est une violation.

3. Avec la non-possessivité vient l'innocence, une innocence non cultivée. Vous êtes l'innocence. L'innocence n'est pas un état cultivable, dans la mesure où le cultiver implique la contrainte. C'est un calcul. Et l'innocence, elle, échappe à tout calcul.

Etre innocent, c'est avoir l'esprit religieux. Avec l'innocence on atteint le sommet de la véritable réalisation. Seulement, la véritable innocence est obligatoirement le produit d'une révolution consciente, non pas celui de l'évolution collective -inconsciente.

 

Extraits B. "L'homme et son Evolution Possible".

1. Un chaînon manque dans les théories qui se fondent sur l'idée d'une évolution possible de l'homme. La vérité réside dans le fait qu'avant d'acquérir des facultés et des pouvoirs nouveaux, l'homme doit acquérir des facultés et des pouvoirs qu'il ne possède pas davantage, mais qu'il s'attribue indûment et au sujet desquels il entretient les plus grandes illusions.

Le développement de soi ne peut être fondé sur le mensonge à soi-même, sur le fait de s'abuser soi-même. L'homme doit savoir ce qu'il possède et ce qu'il ne possède pas. Ceci signifie qu'il doit se rendre compte qu'il ne possède pas la capacité de faire, l'individualité ou unité, un moi permanent et, pour couronner le tout, la conscience et la volonté. Il doit absolument s'en convaincre, car tant qu'il s'imaginera posséder ces qualités, il ne fera pas d'efforts corrects pour les acquérir.

En premier lieu, il ne se rend pas compte qu'il est réellement une machine. Que signifie: l'homme est une machine? Cela signifie qu'il n'a pas de mouvements indépendants, que ce soit sur le plan interne ou externe. Tous ses mouvements, ses actions, ses paroles, ses idées, ses émotions, ses humeurs et ses pensées sont provoquées par des influences extérieures. Tout ce qu'il croit faire, en réalité arrive, arrive comme "il pleut" ou "il gèle".

Mais il ne s'en rend pas compte et s'attribue la capacité de faire. C'est le premier pouvoir qu'il s'arroge.

L'homme est une machine, mais une machine d'un genre particulier. C'est une machine qui, dans de bonnes conditions, peut savoir qu'elle est une machine et, l'ayant pleinement compris, cesser de l'être.

2. En second lieu, l'homme doit savoir qu'il n'est pas un; il est multiple. Il ne possède pas un Moi, ou ego, permanent et immuable. Il est sans cesse différent. Chaque pensée, chaque sentiment, chaque sensation, chaque désir, chaque attirance ou répulsion constitue un "moi". Ces "moi" ne sont ni coordonnés ni reliés entre eux. Chacun d'eux dépend d'un changement de circonstances extérieures et d'impressions reçues.

Chacun de ces "moi", à un moment donné, ne représente qu'une partie infime de nos "fonctions", mais chacun prétend représenter le tout.

L'illusion de son unité ou de son unicité est produite chez l'homme d'une part par la sensation de son corps physique, d'autre part par son nom, qui dans la plupart des cas ne change pas, et, en troisieme lieu, par un certain nombre d'habitudes mécaniques implantées en lui par l'éducation ou acquises par imitation. Recevant en permanence les mêmes impressions physiques, s'entendant toujours appeler par le même nom, et observant en lui les habitudes et penchants qu'il a toujours connus, il reste persuadé qu'il est en permanence le même.

En réalité, il n'y a pas d'unité en l'homme et pas de centre de commande unifié.

 

Extraits C. "Être en Pleine Conscience".

1. Héraclite a dit : "Les hommes sont aussi négligents et inattentifs de ce qui se passe autour d'eux dans leurs moments éveillés que pendant leur sommeil. Les sots, bien qu'ils entendent sont comme des sourds; ... lorsqu'ils sont présents, ils sont absents. Les éveillés ont un monde en commun; ceux qui dorment ont chacun leur monde intime ...".

Héraclite soulève ici le problème le plus crucial pour l'homme, à savoir que même lorsqu'il est éveillé, il est profondement endormi.

Une des choses les plus importantes à comprendre au sujet de l'homme, c'est qu'il est profondément endormi. Même lorsqu'il pense qu'il est éveillé, il ne l'est pas vraiment. Son éveil est si fragile, si infime qu'on ne peut pas considérer l'homme comme réellement éveillé.

Vous ne dormez pas seulement la nuit, mais aussi pendant la journée ... Même en ce moment, vous êtes en train de rêver à l'intérieur de vous-même. Vous agissez comme des somnambules. Vous vivez avec un certain sommeil qui est encore plus profond que le sommeil ordinaire.

De la naissance à la mort, vous changez seulement votre forme de sommeil. Ce n'est pas parce que vous ouvrez les yeux que vous êtes éveillé; c'est la plus grande illusion dans laquelle l'homme vit. Vous n'êtes éveillé que si vous êtes conscient de votre intériorité, que si vous pouvez réellement voir qui vous êtes.

La première chose qu'il vous faut donc bien réaliser, c'est que vous êtes endormi, totalement endormi. Vous rêvez tout le temps, de nuit comme de jour. Vous êtes un rêve. Vous n'êtes pas encore une réalité. Et vous avez crée des religions, des dieux, des prières, des rituels, à partir de vos rêves. Vos dieux font partie de vos rêves comme le reste. La politique, les religions, la poésie, la peinture, l'art, tout ce que vous faites fait partie de vos rêves, car vous êtes endormi et vous faites les choses à partir de votre propre mental.

Et bien sûr, dans un rêve, tout ce que vous faites n'a pas réellement de sens. Quoique vous pensiez, c'est sans intérêt. Toutes vos projections font partie de votre rêve et elles vous empêchent de voir ce qui est.

Si les bouddhas sont d'accord sur un seul point, c'est bien celui-ci : l'homme tel qu'il est aujourd'hui est endormi alors qu'il a le potentiel d'être éveillé. Depuis des siècles, leur enseignement tient en une seule phrase : éveillez-vous! Les langues diffèrent, les métaphores ne sont pas toujours les mêmes, mais leur message est toujours le même; la qualité essentielle, c'est d'être éveillé. Le plein éveil est l'objectif de tous les enseignements spirituels.

2. Chaque éveillé a élaboré des méthodes et des stratégies qui lui sont propres pour vous amener à plus de conscience. Ils créent des situations et des contextes pour provoquer en vous plus de vigilance.

3. En effet, vous devez comprendre que si vos fondations ne sont pas fortement secouées, vous n'allez pas vous éveiller. Le sommeil est en vous depuis si longtemps qu'il a atteint le centre même de votre être. Vous êtes completement intoxiqué par ce sommeil. Chaque cellule de votre corps, chaque fibre de votre mental sont endormies. La réalité est que presque tous les êtres humains dorment, et donc sont insensés.

4. Arrêtez de penser que vous êtes éveillé et vigilant, c'est seulement à cette condition que vous commencerez à chercher des voies et des techniques pour le devenir. Vous êtes vivant en proportion même de ce que vous êtes vigilant. La vigilance est ce qui fait la différence entre la mort et la vie. Vous n'êtes pas en vie par le simple fait de respirer, ni parce que votre coeur bat.

La pleine conscience, la vigilance, signifient que vous avez une conscience complète de tout ce qui se passe dans le moment. Vous êtes présent. Si vous êtes conscient, tout ce qui est considéré comme péché n'est en réalité plus possible. En fait , il n'existe qu'un seul vrai péché, c'est la non-vigilance.

L'origine du mot anglais "sin" (péché) signifie manquer quelque chose ... La racine de ce mot signifie exactement manquer, oublier. Manquer quelque chose, oublier, cela signifie faire quelque chose sans être présent -c'est le seul péché. Et la seule vertu? C'est être pleinement attentif dans ce que vous faites. C'est que Gurdjieff appelle le rappel de soi ("self-remembering" en anglais); Bouddha nomme cela la pleine conscience ("mindfullness" en anglais); Krisnamurti parle de vigilance ("awareness" en anglais) ... Le sens est chaque fois le meme : être ici et maintenant! Rien d'autre n'est nécessaire, absolument rien d'autre.

5. Si vous êtes attentif, de nombreuses choses disparaissent d'elles-mêmes. Vous n'avez pas besoin de vous en débarasser. Lorsque vous êtes conscient, vous ne pouvez pas tomber, même pas tomber amoureux. Ce n'est tout simplement pas possible.

Vous ne pouvez pas tomber amoureux si vous êtes vigilant. Tomber amoureux c'est encore un péché. Vous pouvez aimer bien sûr, mais ce ne sera pas alors une chute, ce sera une élévation. Avec la vigilance, vous ne pouvez que vous élever dans l'amour. Et s'élever dans l'amour est un phénomène totalement différent de ce qu'on entend par tomber amoureux.

Tomber amoureux est une espèce de rêve. C'est pourquoi on reconnaît les personnes qui sont amoureuses rien qu'en regardant leurs yeux : leurs yeux sont plus endormis, ... plus rêveurs que ceux des autres. Ceux qui s'élèvent dans l'amour ... ne sont plus dans un rêve, ils font face à la réalité et ils grandissent avec.

En tombant amoureux, vous restez un enfant; en "montant en amour", vous devenez mature. Et petit à petit, l'amour n'est plus une relation entre deux êtres, mais simplement un état d'être. Ce n'est plus que vous aimez ceci ou n'aimez pas cela. [Ce n'est plus que vous aimez aujourd'hui et n'aimez plus demain]. Vous partagez cet amour avec tous ceux qui s'approchent de vous sans distinction. Quoiqu'il arrive, vous l'accueillez avec amour. [Comparez avec 1 Co 13 :3-7].

Quand vous tombez amoureux, tôt ou tard, vous vous apercevez que cet amour est empoisonné et qu'il limite votre propre liberté. En tombant amoureux, vous perdez votre liberté, on vous coupe les ailes, vous devenez un objet de possession. ... ; mais, en réalité, ceci est impossible, les personnes ne peuvent jamais être possédées, seuls les objets peuvent être possédés. ... Et c'est pourquoi il y a si souvent des disputes dans les couples. Le mari et la femme deviennent des ennemis intimes.

6. Tout ce qui est fait pour tenter de posséder quelqu'un est toujours destructeur, c'est un péché. Vos églises, vos temples, vos mosquées ont tous commis des péchés contre vous, car ils tentent tous de vous posséder, de vous dominer. Ils sont tous contre la religion, car la religion est liberté.

7. Le mental peut voyager soit dans le passé, soit dans le futur, qui sont deux grands espaces sans limite; mais il ne peut exister dans le présent. Dans le présent, il n'y a pas de place pour le moindre mouvement. La porte ouvrant sur l'ici et le maintenant est très étroite. A tel point qu'il n'y a pas de place pour deux, mais seulement pour un. Dans le moment présent, la pensée n'est pas possible et le rêve non plus, puisque le rêve est une forme de pensée.

Dans le moment présent, vous devenez spirituel pour la première fois. Une nouvelle dimension s'ouvre en vous. Cette dimension est celle de la vigilance, de la pleine conscience. La pleine conscience signifie être dans le moment présent si intensément qu'il n'existe aucun mouvement en direction du passé ou du futur, tous les mouvements s'arrêtent.

Cela ne veut pas dire pour autant que vous devenez statique. Un nouveau mouvement se crée, mais c'est un mouvement intérieur qui est relié aux profondeurs de votre être. ... Ce mouvement commence quand la pensée s'arrête, vous avez alors le sentiment de tomber dans un vide, dans une espèce d'abysse. ... Expérimenter cet abysse intérieur est un peu comme faire face à la mort.

8. Si vous passez d'une pensée à l'autre, vous restez dans le monde du temps. Si vous êtes dans le moment présent, hors des pensées, vous entrez alors dans le monde de l'éternité. Un nouveau mouvement apparaît, un mouvement sans motivation, sans but.

Un mouvement motivé fait partie de votre sommeil. Un mouvement non motivé appartient à la pleine conscience. Vous avancez, car c'est une joie d'avancer : le mouvement c'est le principe de la vie. La vie est énergie, l'énergie est mouvement, et c'est une grande joie que de suivre cette énergie, sans aucune raison. La vie n'a aucun but, aucun objectif. En réalité, vous n'allez nulle part, vous prenez simplement un grand plaisir à être dans l'énergie. Le mouvement se suffit à lui-même, il a sa propre valeur, il n'y a aucun autre but.

9. Soyez pleinement dans l'instant présent. Amenez votre être tout entier dans le moment. Ne laissez ni le passé ni le futur vous déranger. Le passé n'existe plus, il est mort. Le futur n'est pas encore là. Alors à quoi pensez-vous? Pourquoi voulez-vous interférer avec la vie? Souvent, cela devient une mauvaise habitude, vous manquez systématiquement le moment présent. Vous n'êtes ainsi jamais dans le moment présent, et pourtant tout ce qui existe est dans le moment présent. C'est cela le vrai péché, le sens du mot péché en hébreu.

Chaque fois que vous sentez que vous avez oublié le moment présent, revenez simplement et avec innocence. Ne créez aucune culpabilité. Si vous vous sentez coupable, vous manquez l'essentiel. Et ne devenez pas sérieux par rapport à tout cela, n'en faites pas une nouvelle ambition de votre ego. Soyez simple et revenez à vous-même.

 

Extraits D.

1. "L'éveil à la Conscience Cosmique".
Le yoga est une aide, mais une aide partielle. Le reste vous vient de ce que Bouddha appelait la vigilance. Soyez vigilant en respirant. Dans le yoga, il vous faut changer le processus respiratoire. Dans la vigilance, il vous faut être attentif à la respiration en son état. C'est tout. Si vous êtes capable d'être conscient de votre respiration, vous le serez aussi du processus de la pensée.

Bouddha dit de commencer par "l'anapanasati" : le yoga de l'attention au souffle qui entre et qui sort. Une fois que vous percevez les mouvements subtils de la respiration, vous êtes capable de percevoir aussi les mouvements subtils de la pensée.

La conscience du processus de la pensée change la qualité de l'esprit; le hatha yoga change la qualité du corps. Puis le jour arrive où corps et esprit s'unissent l'un à l'autre en l'absence de tout conflit. Dans cet instant d'harmonie, vous transcendez corps et esprit, vous n'êtes ni l'un ni l'autre. Vous vous connaissez pour la première fois en tant que Soi. En un sens, vous n'êtes plus rien; vous êtes conscience. Non pas conscience de quelque chose, mais conscience de soi.

Cette conscience sans objet de conscience produit l'explosion. Ce qui est potentiel s'actualise. Et cet accomplissement est ce vers quoi tendent toutes les religions. Le flot intérieur d'énergie constitue l'unique révolution, l'unique liberté. Si vous ne le connaissez pas, vous créez enfer apres enfer car, plus vous allez vers l'extérieur, plus vous vous éloignez de vous-même. Et plus vous êtes loin de vous-même, plus vous êtes malade et en état de malaise.

Vous êtes comme un étranger à vous-même et ne savez pas comment reintégrer votre demeure. Reintégrer votre demeure est ce que vous enseigne la science du yoga.

2. "La Voie du Non-Attachement".

Quand on cesse d'intervenir dans le cours des évènements, qu'on les laisse aller et venir, comme le va-et-vient du souffle, chaque chose est à sa place et remplit sa fonction. C'est à cause de son analogie avec la vie que dans la méditation "vipassana" on observe le va-et-vient du souffle, ainsi que ses variations et dérèglements. A l'instar de la vie, la respiration nous est donnée puis reprise. Il nous faut prendre conscience de cette perpétuelle alternance.

L'observation du va-et-vient du souffle a un sens très profond; elle n'a rien de commun avec ces exercices de contrôle respiratoire où l'on est à l'affût de certains états de conscience ou du déblocage des énergies. L'exercice dont il s'agit est simple et direct.

3. "La Voie du Non-Attachement"

Quand on lâche prise, sans se retourner, l'energie circule, sans s'épuiser en attachements ou en défenses, mais en s'exprimant de manière égale dans l'attention sans choix et la sollicitude. L'ego relâchant ses griffes, nous trouvons le bonheur dans l'insécurité, et notre vie devient une méditation spontanée sur tout ce qui est.

 

Extraits E. "Evangile de Thomas"

Logion 3.
a) Si ceux qui vous dirigent vous disent : "Regardez, le royaume est dans le ciel", alors les oiseaux vous devanceront.
S'ils vous disent : "il est dans la mer", alors les poissons vous précéderont.
Au contraire, le royaume est au-dedans de vous et au-dehors de vous.
b) Lorsque vous vous connaîtrez vous-mêmes, alors vous serez connus, et vous réaliserez que vous êtes les fils du Père vivant.
Mais si vous n'arrivez pas à vous connaître vous-mêmes, alors vous demeurez dans la pauvreté et vous êtes la pauvreté.

Logion 22.
Lorsque vous faites de deux un et lorsque vous faites l'intérieur comme l'extérieur et le haut comme le bas,
c'est-à-dire faire du mâle et de la femelle un seul, pour que le mâle ne soit plus mâle et la femelle ne soit plus femelle, ...
alors vous entrerez dans le royaume.

Logion 37.
Lorsque vous vous déshabillerez sans avoir honte et prendrez vos vêtements et les mettrez sous vos pieds comme le font les petits enfants et les piétinerez, alors vous verrez le fils du seul vivant, et vous n'aurez plus peur.

Logion 42.
Soyez passants.

Logion 49.
Heureux vous les solitaires, vous trouverez le royaume. Car de là vous venez, et là vous retournerez.

Logion 75.
Beaucoup se tiennent devant la porte, mais ce sont les solitaires qui entreront dans la chambre nuptiale.

 

Extraits F.

Les extraits qui vont suivre représentent un échantillon de données dans le débat controversé sur "la Bible". Comme annoncé dans la page APPROCHE ET METHODE, quoique l'Amicale Semailles ne se pose ni en arbitre ni en protagoniste dans ce débat, elle n'est pas nécessairement un observateur passif.

  1. Extraits de la Bible Crampon (B.C.) et de la revue "Sciences et Avenir", [Les secrets de la Bible], hors-série, décembre 1997 (S. et A.).


    1. L'objet des sciences philologique et historique n'est pas de défendre ou de combattre les explications de la Bible données par les différents cultes, mais de discuter, sans dogmatisme, ce que la science indépendante sait de plus probable sur ces textes...

      La diversité même des interprétations théologiques dicte cette démarche, car il n'est pas de passage important sur lequel les interprètes juifs, catholiques, protestants soient d'accord...

      Un seul parti reste donc à prendre, celui de ne chercher à contenter que la science sans s'imposer d'être d'accord avec les théologiens, mais sans traduire son dissentiment en polémique directe. Il s'agit de poser comme certain ce qui est certain, comme douteux ce qui est douteux, et de laisser aux théologiens des différents cultes le soin de défendre leurs explications quand ils les croient compromises par les résultats scientifiques...(S. et A.).




  2. Extraits de "Resurrection: Myth or Reality" by John Shelby Spong, former episcopal bishop of Newark, New-Jersey.

    1. ...In "The Power of Myth", I was touched by Campbell's ability to see the truth of myths while refusing to literalize the rational explanation of those myths, which found permanent places in religion and liturgy. Campbell enabled me to appreciate such timeless themes as virgin births, incarnations, physical resurrections, and cosmic ascensions, which appear again and again in the religious histories of the world's peoples...The developing Christian traditions have borrowed freely, if not always consciously, from the mythology of the ages...

    2. ...Some audiences tend to use the symbols of their religious persuasion as a security system... When that system is disturbed and the certainty that they assume to be self-evidently true is challenged and perhaps even relativized, they express their anxiety as overt hostility... They seem to believe that honest questions should never be raised because they might disturb the peace of mind of many of their members...

    3. ...To find the concrete historical reality that underlay the biblical story was called higher criticism. Born first in Germany in the nineteenth century, it is preserved in the particular enclave of academic Christian scholarship and is thought to be too unfruitful to share with the average pew-sitter (parishioner), for it raises more questions than the church can adequately answer.

      Clergy was introduced in their theological training to this new way of reading and understanding the Bible, to these new theories about how the Bible came to be written, and the new way of interpreting the tales of the supernatural; but they were encouraged not to use this new knowledge when speaking from the pulpit to their congregation. Far better, they were told simply to keep on telling the old, old story with only an occasional slightly modern accent. As this gap widened, however, it spawned (created) tensions within church structures, between those who were called liberals and those who were called conservatives...

      The evangelical or fundamentalist elements of the Christian church, Catholic and Protestant, refused even to raise the modern questions, choosing rather defiantly to affirm the literal conclusions to which they were driven by their presuppositions. In time they came to view the modern world and knowledge itself as their enemy... fearing that if they listened to competent research they might find themselves faithless...

    4. ...Midrash was a way to think mythologically about dimensions of reality for which the language of time and space was simply not appropriate. It is the recognition that the truth of God is not found within the limits of time but that its eternal echoes can be and are heard anew in every generation...

      Before the end of the first century all the Gospels had been written, each deeply shaped by the midrash tradition. But beginning in the second century, these Gospels were interpreted by non-Jewish-people who knew nothing of midrash...

      So it was that Christianity entered its gentile exile, denied its Jewish roots, ignored its Jewish womb, and , in the process, distorted its own deepest insights. In time this resulted in extravagant literal claims for the historicity of what were in fact midrashic retelling of ancient themes in new moments of history. When the explosion of scientific knowledge in the sixteenth century began its relentless march to our day, it left in its path the debris of a literalized religious system...


  3. Extraits de "Understanding The Bible", Fifth Edition by Stephen L. Harris.

    1. ...Because the Bible presently exerts its most direct influence on conservative religious groups whose members tend to take its message literally, as if every statement were historically factual, studying the Bible critically is commonly but mistakenly viewed as an attack on religious faith...

    2. ...Since archeologists discovered and translated the writings of ancient Egypt and Mesopotomia (modern Iraq) in the nineteenth century, we have learned that many biblical concepts and practices are not unique, but closely resemble ideas and customs that once were widely held throughout the Near East. Archaeological findings have provided innumerable parallels between biblical texts and the writings of Israel's neighbors...

    3. ...Myths are not necessarily untruths, but rather are vehicles, in a prescientific age, for conveying universal insights into the nature of the world and of the divine force that generates it. The Genesis writers exploited older traditions to celebrate their God's creative majesty...


  4. Extraits des préfaces de "The Original AFRICAN HERITAGE " Study Bible, King James Version (K.J.V.).


    1. ...When the King James translators completed the translation in 1611, the black presence had been a part of the English and colony scenario. But the translators called them Negroes instead of Ethiopians, hoping that the common minds of that day would not see anything except their color. Even the term "Cush", which is used in the original Hebrew tongue (Kushites), was not employed. The translators knew that by calling the slaves Negroes this would give no bearing to the white world that the people they were enslaving were Christian well before Europe knew about the risen Christ...

    2. ...The 'curse of Ham' is a post-biblical myth. In fact, the sons of Noah -Sem, Ham and Japheth- do not represent three different races. (It is an absurdity of no small order to claim that Noah and his wife could produce offspring that would constitute three different racial types!). In Gen.9:18-29, Ham is not the recipient of a curse. The text explicitly says," Let Canaan be cursed". Furthermore, Ham does not mean " black"; in Hebrew, it translates literally as "hot" or "heated"...

      Because of this purposefully created myth all people of Africa and of African descent have been outcast as an accursed lot. To this day this concept of black as evil is a carry-over from the Euro-slave trade (ca.1500 A.D.), when the institution of slavery derogatized the land of Africa as the "Dark Continent", and her people as heathens and accursed. Much of this color prejudice facilitated the active enslavement of Africans. It was at this point in history that Western culture determined all evil as black and Satanic, and all good as white and of God...


  5. Extraits de la revue "Sciences et Avenir" [Les secrets de la Bible], hors-série, décembre 1997 (S. et A.).



    1. ... en 1872, George Smith lut un récit de Déluge identique à celui de la Bible, et pourtant plus ancien de 1000ans. C'était l'époque ou l'on déchiffrait les hiéroglyphes, dévoilant l'histoire des pharaons et de la religion de l'Egypte antique. D'importantes archives cunéiformes étaient traduites par les savants. Les civilisations perdues recréaient un contexte parabiblique...

      Il devenait de plus en plus évident que la Bible n'était pas une histoire dans le sens ou l'entendent les historiens d'aujourd'hui. En effet, l'histoire relatée n'y résulte pas d'une séquence d'évènements plus ou moins bien calés dans le temps. Elle résulte d'évènements choisis, écrits et réécrits et toujours actualisés ...

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