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semences de bon sens et d'émancipation

Par l'A.D.V.

"...C'est l'heure de vous reveiller enfin du sommeil. La nuit est avancée et le jour approche".

Pour faciliter la lecture, la version que vous allez lire contient un minimum de citations. Pour les chercheurs, une version abrégée, avec citations additionnelles, est disponible au bas de la page.

Celui qui dort "vit" dans l'obscurité, comme s'il était dans un tombeau, dans un gouffre ou dans une fosse. Celui qui dort est "insensé", ignorant, impuissant /incompétent.. Ses fonctions sensorielles et motrices sont nulles ou déficientes (" ... ils ont des yeux, mais ils ne voient pas ... ils ont des oreilles, mais ils n'entendent pas").
Il est "bouché". Il n'est rien ("Si quelqu'un pense être quelque chose, alors qu'il n'est rien, il s'illusionne lui-même").

Selon un principe de bon sens, l'on ne peut rien atteindre en dormant ou en rêvant (rêve ne s'entend pas ici dans le sens d'aspiration ou de rêve lucide expérimental). Dans l'un ou l'autre état, tout n'est-il pas "poursuite du vent"? Tout n'est-il pas futile? Tout n'est-il pas illusion? Tout n'est-il pas mensonge ("Les fils de l'adam ne sont que du vent, rien que mensonge")?

Une autre formule de bon sens veut que : "Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse".
Les mises en garde se multiplient à ce sujet dans les textes "judéo-chrétiens" ("Malheur à vous, docteurs de la loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance; vous n'êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empeché d'entrer ceux qui le voulaient").

Le commun des mortels est-il maintenu dans une forme de sous-développement mental? Lui a t-on jeté un sort? "La Bible" contient des références-clé à ce sujet ("Yhwh Elohim plongea l'adam dans un profond sommeil", "... Yhwh vous abreuve de son souffle hypnotique").
Ces gestes ne sont-ils pas ceux de l'hypnotiseur? D'autres références abondent en ce sens ("L'homme ignore son chemin, Eloah Yhwh lui met des oeillères").

Si l'humain a été "charmé", séduit ou hypnotisé, a t-il été rappelé depuis ("Jusqu'à ce jour, Yhwh ne vous a pas donné un coeur pour connaître, des yeux pour voir, des oreilles pour entendre")? Au fait, peut-il jamais "revenir" ou se réveiller de lui-même? Peut-il s'échapper ou s'affranchir, si ce n'est par la grâce ou le bon vouloir du présumé hypnotiseur?

"La Bible" se prononce t-elle sur ces grandes questions? L'une de ses figures les plus controversées, Ieshoua /Yeshu (Josué /Jésus, christ /messie /oint), n'y aurait-il pas affirmé :"Voici pourquoi je suis né : pour manifester la vérité ... Si vous gardez ma parole, vous connaîtrez la vérté, et la vérité vous affranchira"?

Il convient ici d'ouvrir une parenthèse: Ieshoua correspond-il à Osiris, à Dyonisus ou à Mithras? Est-il un personnage inspiré de ces figures mythiques de l'Egypte, de la Grèce et de la Perse, et adapté par des écoles de pensée juives dans un dessein pédagogique (2Co 5:16; He 8:4)?

Justin Martyr, un des "Pères de l'église" primitive, fut confronté à propos des similarités frappantes entre ce qui a immortalisé ces anciens "hommes-dieux" (naissance prophétisée par une étoile, né d'une vierge mortelle, dieu né de dieu, suivi de douze disciples, transfiguré devant quelques disciples, assimilé au pain et au vin, pendu ou crucifié pour racheter l'humanité, revenu à la vie trois jours plus tard, monté au ciel, etc.) et ce qui a rendu Ieshoua exceptionnel. Le patriarche aurait mis ces ressemblances sur le compte de la "mimiquerie diabolique", c'est-à-dire de préfigurations orchestrées par "le diable" dans son incroyable prescience ...

Ou, peut-être, Ieshoua était-il un un sage (Lc 2:52), au profil bas (Mc 3:12; Mc 9:2, 9, 30), sans prétention aucune (Mc 10:18; Jn 14:28), peu connu de son temps (Ac 25:19), une source d'inspiration pour ses amis et son entourage (Lc 12:4; Jn 15:14-15; Jn 6:67-68; Mc 6:2; Mc 12:32-34), un serviteur (Lc 22:27; Mt 23:8-11), en mission personnelle (Lc 12:50; Jn 10:17-18; Jn 18:37), un homme accompli ou un "fils d'Elohim" (Jn 8:40; Jn 10:30, 35; Lc 20:36; Mt 5:44-45; Rm 8:14), déifié par certains proches (1Jn 5:20) et par ceux qui continuent à exercer une autorité en son nom?

Auquel cas, doit-on se demander, à quelles fins certains parmi ces derniers auraient-ils dépeint Ieshoua comme le messie /le christ "prophétique" des écrits juifs (caractérisation absente du livre de Marc, ambigüe dans les autres évangiles et vigoureusement rejetée par la quasi-totalité des juifs)? Serait-ce dans une visée purement prosélyte ou militante? Serait-ce dans le but de diviniser la personne de Ieshoua et, par extension, de magnifier et d'exonérer le pouvoir des officiels? Ces mêmes raisons expliqueraient-elles les traits mythiques païens incorporés progressivement à la personne de Ieshoua dans les évangiles? Et ces éléments merveilleux se seraient-ils imposés dans les consciences comme faits historiques, à l'aide du temps et de la force, ces facteurs conférant parfois aux phénomènes "l'autorité de la chose souverainement jugée"?

On peut donc prendre le parti d'aborder l'histoire biblique de Ieshoua comme un fait historique. Si oui, cette conception peut-elle satisfaire aux critères suivants, sans le secours de l'Apologétique, à savoir:
Les coordonnées qui définissent Ieshoua (sa race, sa date de naissance, sa date de décès, son statut matrimonial, etc.) peuvent-elles être retracées fidèlement dans les archives des régions où il aurait vécu? Autrement dit, Ieshoua possède t-il une identité fixe attestée en dehors de la mémoire de ses proches présumés et des oui-dire?
Les points saillants de cette histoire sont-ils relatés dans le Talmud juif, étant donné que les évangiles canoniques rapportent différentes interactions et confrontations avec l'establishment religieux d'alors?
La célébrité de Ieshoua, telle que rapportée en Mc 6:14 et Mc 1:45, est-elle divulguée dans les écrits des nombreux historiens juifs et païens de l'époque, si on omet l'entrefilet controversé de Flavius Josèphe dans les "Antiquités Judaïques"? Selon Timothy Freke et Peter Gandy, auteurs de "The Jesus Mysteries", ce n'est qu'au début du quatrième siècle de notre ère que l'archevêque Eusèbe produisit une version des "Antiquités Juives" faisant mention d'un sage du nom de Ieshoua.
Une autre question, entre autres, serait de savoir si l'arrêt d'exécution que Pilate aurait rendu contre Ieshoua (Lc 23:24) est inscrit dans les registres romains soigneusement conservés à ce jour.

On peut aussi voir l'histoire biblique de Ieshoua comme une oeuvre inspirée ("toute écriture est inspirée ... et utile pour enseigner ..."), donc non factuelle, non réelle. Auquel cas, elle serait une adaptation des mythes d'"hommes-dieux" relatés plus haut. D'après Xénophane, un penseur du cinquième siècle avant l'ère moderne, ces mythes symboliseraient l'expérience spirituelle humaine sur terre. Alternativement, cette histoire serait la dramatisation du vécu réel d'un humain (un "avatar") ayant atteint une conscience supérieure. Cette denière classification est sous-entendue dans Lc 1:1 et à travers la trentaine d'évangiles se réclamant de Ieshoua (Evangile de Thomas, Evangile de Philippe, Evangile de Marie, etc.).

D'autres hypothèses circulent, et cette polémique fait rage depuis le premier siècle de notre ère, au sein même des textes "chrétiens" (2P 1:16 -18). Soulever ces interrogations à l'heure actuelle ne constitue donc nullement du révisionnisme.

De toutes façons, l'A.D.V. n'est pas un protagoniste dans ce débat géant. Elle ferme donc cette parenthèse monumentale en rappelant aux "chrétiens" que ces discussions ne changent rien au fait que les enseignements attribués à Ieshoua ne seraient salutaires que pour ceux qui ont l'esprit du disciple (Mt 19:21; Jn 14:21), et non pas la mentalité du partisan; autrement dit, pour ceux qui regardent Ieshoua non pas comme un idéal lointain, bon à glorifier (Lc 6:46), mais comme un alter ego/ un frère jumeau à imiter (Lc 6:40; Jn 14:12; Mc 3:35).

Il faut noter que même lorsque les courants se réclamant de Ieshoua (1Jn 5:11-13, 20; Jn 3:16), ou Ieshoua lui-même (Jn 5:24; Jn 6:27, 58), semblent connecter sa personne à l'immortalité ("la vie éternelle"), ce n'est jamais dans un élan idolâtre (Lc 6:46-49; Jn 8:51; Jn 6:27 + Jn 4:34 + 1Jn 2:17). En témoignent encore He 5:9; 2Co 10:4-5, contrairement à l'interprétation qu'on a tendance à faire de Rm 10:9-10 et 1Jn 4:2, 15.

En effet, les observateurs tiennent à faire ressortir que le culte entier (sans mélange /sans prostitution /sans adultération (Jr 2 et 3)) rendu au souffle et au présent ("adorer en esprit et en vérité", garder la "conscience pure"/"claire"/ éveillée) est l'essence des principaux préceptes rattachés à Ieshoua. La preuve réside dans la symbolique des interventions "miraculeuses" où il est essentiellement question de "purification" (Mc 1:23-26, 29-30, 40-42) et de réveil des sens (Mt 11:5; Mc 2:9-12). [Par endroits, plusieurs versions bibliques utilisent "se lever", "se relever" ou "ressusciter" en lieu et place de "se réveiller"].

En ceci, la parole de Ieshoua relaye un message universel qui parle directement au coeur de l'humain (Dt 30:11-14) et touche l'expérience humaine (Pr 8:1-4) marquée par l'absence (l'oubli de soi et du présent) et l'inconstance, c'est-à-dire l'inconsistance (Rm 7:19; Mc 4:16-17), l'hypocrisie (Mt 23:13, 15, 23-28) et la tiédeur (Ap 3:15-16).
"Ne vous inquiétez pas du lendemain ... Ne regardez pas en arrière".
"Le but de cette recommandation, c'est l'amour qui vient d'un coeur pur, d'une conscience claire et d'une foi sans hypocrisie".
"Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur".

A ce titre, cet enseignement pourrait subvenir efficacement au développement de l'humain (Mt 13:20-23; Pr 16:20; Col 1:10; 1P 2:1-2), en particulier de celui qui, fatigué (Mt 11:28-30), insatisfait, déçu ou sevré des systèmes de croyance, consent à s'engager dans l'aventure sereine de "la connaissance" ("... vous avez enlevé le vêtement du vieil homme avec ses pratiques, et passé le vêtement de l'homme neuf, entièrement renouvelé, pour accéder à la connaissance...").

Il est à noter également que ce message épouse les quatre piliers de la sagesse, à savoir ... Cliquez sur le lien pour continuer.

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Version abrégée, avec citations additionnelles.

Celui qui dort "vit" dans l'obscurité, comme s'il était dans un tombeau, dans un gouffre ou dans une fosse. Celui qui dort est "insensé", ignorant, impuissant /incompétent. Ses fonctions sensorielles et motrices sont nulles ou déficientes. Il est "bouché". Il n'est rien :
" ... ils ont des yeux, mais ils ne voient pas ... ils ont des oreilles, mais ils n'entendent pas".
"Oui, le peuple est stupide ... ce sont des fils insensés, dépourvus d'intelligence".
"Si quelqu'un pense être quelque chose, alors qu'il n'est rien, il s'illusionne lui-même"
"Voici les nations, elles sont comme une goutte qui tombe d'un seau, elles ont la valeur de la poussière sur une balance. Toutes les nations sont devant lui comme rien, elles ont moins de valeur pour lui que néant et vide".

Selon l'un des principes de bon sens, rien ne peut être atteint en dormant ou en rêvant (rêve ne s'entend pas ici dans le sens d'aspiration ou de rêve lucide expérimental). Dans l'un ou l'autre état, tout n'est-il pas "poursuite du vent"? Tout n'est-il pas futile? Tout n'est-il pas illusion? Tout n'est-il pas mensonge?
"Les fils de l'adam ne sont que du vent, rien que mensonge".
"Elohim connaît les pensées des humains. Elles sont vaines".

Une autre formule de bon sens veut que : "Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse". Les mises en garde se multiplient à ce sujet dans les textes "judéo-chrétiens".
"Peuple, vos dirigeants vous égarent, et ceux qui se laissent diriger sont engloutis".
"Malheur à vous, docteurs de la loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance; vous n'êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empeché d'entrer ceux qui le voulaient".
"Nous ne serons plus des enfants, flottant et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leurs fourberies et leurs manoeuvres séductrices".
"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les principes élémentaires du monde ...".
"Soyez sur vos gardes ... Prenez garde d'être séduits".

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Ces gestes ne sont-ils pas ceux de l'hypnotiseur? D'autres références abondent en ce sens:
"L'homme ignore son chemin, Eloah Yhwh lui met des oeillères".
"Ils n'ont ni connaissance ni intelligence, car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient pas et les oreilles pour qu'ils n'entendent pas".
"Va, dis à ce peuple: entendez, entendez, mais ne comprenez rien! Regardez, regardez, mais ne discernez rien! Rends insensible le coeur de ce peuple, endurcis ses oreilles et bouche-lui les yeux, de peur qu'il ne voie de ses yeux, qu'il n'entende de ses oreilles, qu'il ne comprenne avec son coeur, qu'il ne se retourne et ne soit guéri".

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Ou, peut-être, Ieshoua était-il un un sage (Lc 2:40, 52; Gn 41:33, 38-39; Ex 31:3; Dt 34:9; 1R 3:11-12; Es 11:1-2; Dn 5:11; Ac 6:10; 1Co 2:7), au profil bas (Mc 3:12; Mc 9:2, 9, 30; Mc 1:44; Mc 7:33, 36) sans prétention aucune (Mc 10:18; Jn 14:28), peu connu de son temps (Ac 25:19), une source d'inspiration pour ses amis et son entourage (Lc 12:4; Jn 15:14-15; Mt 26:49-50; Jn 20:17; Jn 8:31-32; Mc 4:33; Jn 16:25; Jn 6:67-68; Mc 6:2; Mc 12:32-34) , un serviteur (Lc 22:27; Mt 23:8-11; Es 42:1-3; Es 49:5-6; Dt 34:5; Jos 24;29; 1S 3:9-10; 1R 3:6; 1R 3:9; Jb 1:8; Lc 1:38), en mission personnelle (Lc 12:50; Jn 10:17-18; Jn 18:37), un homme accompli ou un "fils d'Elohim" (Jn 8:40; Jn 10:30, 35; 1R 17:18, 24; 1S 9:6-10; 2Tm 3:16-17; Mt 5:44-45; Rm 8:14; Ez 36:27; 1Co 3:16; Dn 4:5-6; Dn 5:11-14; Jb 1:6; Jb 38:7; Gn 6:1-2, 4), déifié par certains proches (1Jn 5:20) et par ceux qui continuent à exercer une autorité en son nom?

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D'autres hypothèses circulent, et ce débat fait rage depuis le premier siècle de notre ère, au sein même des textes "chrétiens" (2P 1:16 -18; 2Jn 1:7; Jude 1:4). ...................

En effet, les observateurs tiennent à faire ressortir que le culte entier au souffle et au présent (sans mélange /sans prostitution /sans adultération) ("adorer dans le souffle et dans la vérité", garder la "conscience pure"/ la "conscience claire") est l'essence des principaux préceptes rattachés à Ieshoua. La preuve réside dans la symbolique de ses interventions où il est surtout question de "purification" (Mc 1:23-26, 29-30, 40-42; Mc 3:5, 11; Mc 5:1-8, 25-29; Mc 6:7; Mc 7:25; Mc 9:25). et de réveil des sens (Mc 5:39-41; Mc 2:9-12; Mc 7:35; Mc 8:24-25; Mc 9:26-27; Mc 10:49-52; Lc 7:14; Jn 5:8; Jn 11:11). En ceci, ils relayent un message universel qui parle directement au coeur de l'humain (Dt 30:11-14) et touche l'expérience humaine (Pr 8:1-4), marquée par l'absence (l'oubli de soi et du présent) et l'inconsistance (l'hypocrisie, la tiédeur).
"Ne vous inquiétez pas du lendemain ... Ne regardez pas en arrière".
"Le but de cette recommandation, c'est l'amour qui vient d'un coeur pur, d'une conscience claire et d'une foi sans hypocrisie".
"Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur".
"Rendez grâces en toutes circonstances".
"Soyez toujours joyeux".
"Veillez /Priez sans cesse".
"Aime le prochain comme toi-même".
"Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux :oui, c'est là toute la Tora ...".
"... Aimez en action et en vérité"
"... Obéissez en parole et en acte", "... en parole et en oeuvre".

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