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Parlant de la pleine conscience, il est capital d'ouvrir ici une parenthèse pour se demander si "l'adam", "Agar" ainsi que les "disciples d'Emmaus" -"histoire sainte" ou allégorie- avaient des visions ou des transes? Comment en effet ne pas noter que "leurs yeux s'ouvrirent" ou qu'on "leur ouvrit les yeux" vers la fin de chacun de ces récits bibliques? Ces expressions, prises figurativement ou non, ne révèlent-elles pas toujours un état de conscience réduit ou bien un état second?
On verra par ailleurs jusqu'à quel point ce genre de langage et d'autres terminologies infirment le contexte littéral ou historique attribué à nombre de récits dans "la Bible". A titre d'exemples, des paraphrases comme: "il eut l'esprit troublé"(Dn 2:1; Dn 7:15; Jb 7:14; Jn 11:33, 38; Jn 13:21; Jn 12:27; Lc 1:12, 29) ou "un esprit l'enleva et l'emporta" (Ez 3:12; Ez 11:1; Ap 4:2; Ap 21:10; Mt 4:1; 2Co 12:1-2), etc. Nous fermerons la parenthèse avec les références suivantes (1Co 10:6, 11; Ga 4:24-25; He 11:19; 1P 3:21; Mt 17:3, 6, 8-9; Ac 7:30-31 /Nb 8:4).
Au bout de ces considérations, est-il possible de corroborer l'assertion que le commun des mortels, la plupart du temps, n'a pas la conscience claire ou l'esprit lucide? Peut-on démontrer que, loin d'être des décisions ou des choix conscients /délibérés, la majorité de ses faits et gestes ont beaucoup plus en commun avec des réflexes conditionnés, des compulsions, des associations automatiques? Et y a t-il moyen d'établir que ses agissements, dans l'ensemble, sont "des choses qui arrivent" ou des effets de forces qui échappent à son contrôle?
Toutes ces questions peuvent être répondues à l'affirmative. En témoignent d'abord les expressions d'impuissance qui prolifèrent dans le langage courant. Celles-ci trahissent on ne peut plus l'inconscience ou l'immaturité de l'humain "normal" dans son fonctionnement régulier. Combien de fois, en effet, n'entend-on pas dire "j'étais fasciné /subjugué /ravi", "j'étais emporté /hors de moi", "j'étais loin /absent", "j'étais sous le coup de l'émotion", "j'étais tombé sous le charme", "j'ai fait
ça malgré moi", "c'était plus fort
que moi", "je ne sais pas ce qui m'a pris", etc.! Qu'advient-il du sens du jugement à ces moments-là? La conscience d'individualité (le "je") s'évanouit-elle, comme on le suppose pendant le sommeil physiologique? Serait-ce un désordre de la personnalité, un vice ou un prétexte? Serait-ce de l'auto-indulgence ou de la démence?
Le point de vue de "la Bible" est tout aussi probant. En effet, du début à la fin, ce recueil tend à présenter l'humain sous un jour qui contraste nettement avec les idées fantastiques qu'il se fait de lui-même. Aussi, y est-il dépeint comme étant tour à tour sous hypnose, sous le coup de l'ivresse, sous l'emprise de la folie, dans une phase puérile ou primitive ("en être au lait" /"être asservi aux principes élémentaires du monde"). Ceci expliquerait-il l'usage fréquent d'épithètes comme "petit enfant" /immature, "insensé", "aveugle", "stupide", "égaré", "hypocrite", "menteur", "mort" /inconscient, "rien", etc.?
Soulignons à ce propos l'éloquence de ces aveux de Paul de Tarse : "Je suis à même de vouloir, mais non pas d'accomplir le bien ... Ce que je fais, je ne le comprend pas. Je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Qui me délivrera de ce corps de mort?". Ces confessions bien humaines ne justifient-elles pas les dictons "qui veut faire l'ange fait la bête" et "chassez le naturel, il revient au galop"? Ne dénotent-elles pas un déséquilibre palpable et une grande faiblesse en terme d'être conséquent avec soi-même, de joindre le geste à la parole, de marier savoir et savoir-faire, d'aligner vouloir et pouvoir?
Le constat de cette inconsistance ou de cette ambivalence chez l'humain permet à présent de faire la transition avec le deuxième volet du constat de l'A.D.V., à savoir "ce que l'individu "normal" ressent ordinairement comme un état d'éveil fonctionnel correspondrait davantage à un sommeil hypnotique ou post-hypnotique d'où il lui serait possible de sortir ou de s'échapper".
A l'appui, ces quelques extraits assortis de commentaires et de questionnements par les observateurs. Cliquez sur le lien pour continuer.
Pour retourner au lien précédent, cliquez ici A ce point, on s'achemine vers ce qui constitue sans doute le dilemme majeur.
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