Questions de vie ou de mort?
Le Rapport de l'Amicale soulève des questions pressantes et épineuses.
Le commun des mortels vit-il dans un état second, dans une forme de transe, comme suggéré dans le refrain populaire "je vis dans le rêve" ["dreams are my reality"], et comme indiqué dans le long métrage "The Matrix"? Si oui, cette condition est-elle entretenue ou infligée par un démiurge ("Si notre évangile est encore voilé, il n'est voilé que pour ceux qui se perdent, ceux dont le dieu de ce temps a aveuglé l'intelligence", "nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominateurs des ténébres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ...")?
Pourquoi, en effet, certains textes bibliques parlent-ils de l'humain comme si celui-ci était sous hypnose ("Yhvh plongea l'homme
dans un profond sommeil", "... Yhvh vous abreuve de son souffle hypnotique, il ferme les yeux des prophètes", "la création a été soumise à la vanité, non de son
gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise ..."),
sous le coup de l'ivresse ("voici que
moi-même je fais de Jérusalem une coupe d'étourdissement"),
sous l'influence d'un poison ("... je vais nourrir ce
peuple d'absinthe et je lui ferai boire des eaux empoisonnées"),
sous l'emprise de la folie ("Yhvh n'a-t-il pas
frappé de folie la sagesse du monde?"),
ou comme s'il était "possédé" /abruti /bouché /engourdi ("l'homme ignore son chemin, Eloah Yhvh lui met des
oeillères", "ils
n'ont ni connaissance ni intelligence, car on leur a fermé les yeux pour qu'ils
ne voient pas, et le coeur pour qu'ils ne comprennent pas", "rends insensible le coeur de ce peuple, endurcis ses oreilles et bouche-lui les yeux ...")?
Le cas échéant, existe t-il un remède /une antidote? Y a t-il une voie de secours ("qui me
délivrera de ce corps de mort?", "qui peut
être sauvé?")?
Y a t-il de l'avenir pour "l'espoir" ("Moi, je sais ce dont j'ai dessein pour vous, desseins de paix et non de malheur, afin de vous donner avenir et espoir")?
Ceci expliquerait-il l'aspect d'"éclaireur-guérisseur-libérateur"
intégré à la mission des principaux personnages de "la Bible" ("je t'ai appelé pour
éclairer les nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de
prison le captif et de leur cachot les habitants des ténèbres",
"je t'ai pris du milieu du peuple et des
étrangers, vers qui je t'envoie, pour leur ouvrir les yeux, afin qu'ils se
tournent des ténèbres vers la lumière et du pouvoir du malin vers Elohim") (voir Analyses et Bibliographie, Extraits C. 1)?
Puisque les états cités plus haut, en l'occurence l'hypnose, l'ivresse, etc., sont tous définis par le conditionnement ou la suggestibilité ("Yhvh endurcit le coeur du Pharaon",
"Yhvh a mis un esprit de mensonge dans la bouche de tous tes
prophètes", "Yhvh envoya un esprit de discorde...", "...un
mauvais esprit venant de Yhvh remplissait Saul d'épouvante"),
l'instabilité, le manque de fiabilité ("malheur à l'homme
qui se confie à l'homme"),
l'absence de lucidité ou de bon sens ("ils ont des yeux, mais
ils ne voient pas", "Oui, le peuple est stupide, il ne me connaît pas; ce sont des fils insensés, dépourvus d'intelligence. Ils sont sages seulement pour le mal, ils ne savent pas faire le bien"),
et vu que
le langage de tous les jours regorge d'expressions d'impuissance comme: "je me suis emporté", "j'étais hors de moi", "j'ai fait
ça malgré moi", "c'était plus fort
que moi", "je ne sais pas ce qui m'a pris", etc.,
peut-on, en ce qui concerne l'individu "normal", parler d'"autodétermination", de "responsabilité individuelle", d"'identité", de "dignité", de "moralité", du moins tant que cette conscience de "zombi" persiste?
Du même coup, ce constat rendrait-il suspects ou fantaisistes les concepts de "mérite" et de "libre-arbitre" ("c'est Elohim qui opère en vous le vouloir
et le faire selon son bon vouloir ... afin que nul ne se glorifie", "Qu'est-ce qui te distingue? Qu'as-tu que tu n'aies reçu? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu?")?
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