Questions de vie ou de mort?
Le Rapport de l'Amicale soulève des questions pressantes et épineuses.
Un mortel peut-il espérer réaliser quoi que ce soit (y compris, éventuellement, d'accéder à une vie après le décès) sans préalablement "ouvrir les yeux" sur sa situation présente ("si tu ouvres les yeux et reviens de toutes tes
révoltes, assurément tu vivras", "reconnais seulement ta faute, revenez fils rebelles, je vous guérirai de vos inconstances", "ne sois pas sage à tes propres
yeux ... si tu vois un homme qui est
sage à ses propres yeux, il y a plus d'espérance pour un insensé que pour
lui", Ps 51:1-12 )?
Lui est-il possible de surmonter effectivement sa condition (de "sauver sa vie") à moins d'une révolution intérieure ("une conversion" /"une repentance", "un second souffle", "un renouveau", "un réveil") marquant une franche discontinuité avec le passé ("si quelqu'un est en christ, il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, les choses nouvelles sont là", "faites-vous un coeur nouveau et un esprit nouveau ... convertissez-vous et vivez", "ce qui compte, ce n'est ni la circoncision ni l'incirconcision, mais c'est d'être une nouvelle créature", "si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume")?
La "conversion" ou la "repentance" se voit-elle dans l'acte de contrition, la profession de foi, l'adhésion fervente aux observances, l'adoption d'un code de conduite, ou bien se traduit-elle par le revirement de la mentalité, la nouvelle disposition émanant d'une conscience élargie (" ... ils ont du zèle, mais sans la connaissance", "a quoi bon dire qu'on a la foi si on n'a pas le fruit? Cette foi peut-elle sauver?", "Vous les
reconnaîtrez à leur fruit ... le fruit de l'esprit est amour, joie,
paix, patience, sincérité, bien, fidélité, maîtrise de soi")?
(D'après la
Version révisée Louis Second édition 1978, dite Version de la Colombe, les mots conversion et repentance traduisent un
verbe hébreu ou grec d'un usage très commun et qui
signifie simplement se retourner, revenir).
Le "revenir" ou le "retour" ("la parousie") dont il est question dans "la Bible" désigne t-il l'avènement physique d'une figure messianique pour instituer un royaume terrestre ("est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume pour Israel?", "mon royaume n'est pas de ce monde", "le royaume ne vient pas de telle sorte qu'on puisse l'observer ... ")?
Ou bien signifie t-il le réveil d'un long rêve /d'un cauchemar ("si le souffle de celui qui a fait se réveiller Jésus d'entre les morts habite en vous, il rendra aussi à la vie vos corps mortels par ce même souffle", "quand Yhvh fit
revenir les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve")
ou encore l'exit final d'un sommeil post-hypnotique ("c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil ... ", "lève-toi Jérusalem, qui as bu de la main de
Yhvh le fond de la coupe d'étourdissement", "... la création sera libérée de la servitude de la corruption pour avoir part à l'éclatante liberté des enfants d'Elohim")?
Au bout du compte, l'humain peut-il durablement trouver "la paix" ("le repos"), jouir du "bonheur" et s'épanouir s'il n'a pas "la connaissance" ou "la sagesse" ("La Sagesse ne crie-t-elle pas, l'intelligence n'élève-t-elle pas la voix : < ... Heureux ceux qui observent mes voies! Heureux l'homme qui m'écoute, qui veille de jour en jour à mon seuil ... Oui, qui me trouve trouve la vie ... Celui qui pèche contre moi nuit à son âme. Tous ceux qui me haissent aiment la mort>?", "... la connaissance fera les délices de ton âme .. alors
tu marcheras avec assurance dans ton chemin")?
Faut-il encore insister sur le fait que ce "trésor" ("la
sagesse et la connaissance sont une richesse qui sauve"),
toujours rattaché à la disponibilité ("l'obéissance")
("le commencement de la connaissance est la crainte d'Elohim", "la crainte d'Elohim est le commencement de la sagesse. Ils ont du bon sens, tous ceux qui s'en inspirent")
et à la simplicité ("... tu as caché ces choses aux savants, aux grands esprits, et tu les a
révélées aux tout-petits", "quiconque ne reçoit pas le royaume comme un tout-petit n'y entrera point"),
ne peut être découvert que par celui qui le recherche avidement, intensément ("Oui, si tu appelles la sagesse au secours, si tu la cherches comme l'argent, si tu la recherches avec soin comme des trésors ... alors tu trouveras la connaissance d'Elohim, tu comprendras la justice, tous les sentiers qui mènent au bien", "Elohim, Eli, je te cherche, comme une biche soupire après des courants d'eau ... mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau")
!!!
Deuxième version
Une deuxième version du "Rapport de l'Amicale" avec citations supplémentaires est en rénovation et sera rendue disponible à une date ultérieure. Entre-temps, ces citations supplémentaires appuyant tous les points saillants de ce rapport peuvent être communiquées aux lecteurs qui en font la requête, assortie de leurs commentaires.
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