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[L'on ne peut rien accomplir en dormant] ”Nothing
may be attained in sleep”. G. I. Gurdjieff.
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
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[Je suis, donc je vis] "Life is real only
then, when I am." G. I. Gurdjieff.
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Celui qui dort ou qui rêve n'a pas la
capacité de faire cesser son sommeil ou son rêve.
L'un et l'autre ne peuvent ni désirer ni chercher le
réveil. Les notions de ”voie” et de "croissance"
n'existent pas pour eux (Ps 14:2-3; Jr 4:22).
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ll n'est besoin de méthode ou de stratégie
que pour rester éveillé ou pour veiller et non
pour se réveiller.
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Se réveiller est le ”remède”
qu’il faut contre l'angoisse et les tourments de celui
qui fait un cauchemar.
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Toute illusion meurt tôt ou tard, d'une
façon ou d'une autre. De fait, seule l'illusion peut
mourir.
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Rêver est un fait mais le rêve
est un leurre. Son déroulement, son impact et sa cessation
ne concernent, n'affectent, n'impliquent que celui qui fait
le rêve (Es 29:8 (a); Es 26:18).
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La découverte inévitable du mensonge
du rêve au lever le matin ou au milieu de la nuit marque
le réveil.
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Le réveil est toujours salutaire et
vient toujours à point pour celui qui fait un cauchemar
(Es 41:10),
mais celui qui fait un doux rêve peut rager contre celui
qui trouble son sommeil.
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Le degré d'inconscience (coma, sommeil
profond, somnambulisme, somnolence, ébriété,
enfance, hypnose, envoûtement, folie, "animal",
végétal etc...) modifie seulement la vision ou
la réceptivité mais jamais le décor (Ml
3:6; Es 46:4).
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"Entre l'image dans un miroir et l'objet,
il y a différence et non distinction." Osho.
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De même que sans écran et sans
lumière il ne peut y avoir d'image, sans sommeil il ne
peut y avoir de rêve.
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Il n'y a pas de solution aux problèmes
qui prennent naissance dans un rêve.
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Pour celui qui dort, il n’y a pas de
différence entre sommeil et décès, entre
bien et mal, entre sommeil et réveil (Lc 23:34 (a); Es
41:21-24).
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Le somnambule est comme un mort-vivant. Il
marche dans les ténèbres et ignore donc où
il va (Jn 12: 35 (b); 1Jn 2:11). Mais contrairement à
celui qui rêve dans son lit, ses agitations n'affectent
pas que lui-même.
Ces affirmations ne sont-elles pas l'écho direct du mot "Israël" qui signifie littéralement "celui qui lutte avec Dieu", en temoigne : "Jacob ne sera plus le nom qu'on te donnera, mais Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur"?
N'amplifient-elles pas ces plaintes de Job : "Pourquoi Dieu donne t-il la vie à ceux qui ont l'amertume dans l'âme, à l'homme dont la route est cachée et que Dieu cerne de toutes parts?"
"Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi."
"Suis-je un monstre marin pour que tu établisses une garde autour de moi? Qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes? Pourquoi m'as-tu pris pour cible?"
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