"...les paroles de ma bouche sont justes, elles
n'ont rien d'astucieux ni de fourbe ...".
"...mon langage est une démonstration
d'esprit ..."
"...qu'ils soient enrichis d'une pleine certitude de
l'intelligence..."
Ce n'est pas un secret que "la Bible"
constitue
un vieux dossier où, curieusement, le fait d'interroger
ou de chercher est souvent stigmatisé, regardé comme une disgrâce /une
chute /une déficience en "esprit-saint" et taxé
de blasphème ou de dérive hérétique par ceux qui -parfois
sincèrement- se voient comme les détenteurs de la
vérité, les "conducteurs des aveugles" et
les médiateurs
patentés de "la grâce" (Rm 2:19-21).
C'est donc en ouvriers conscients, forts
de notre témérité de chercheurs indépendants (1Th
2:2-6), munis d'évidences objectives (1Co 2:4, 13) et de l'expérience de "la parole"
(He 5:13) en guise de préparation, que
nous nous sommes résolus à rompre le silence sur ce sujet
délicat.
Au départ, selon la lettre et l'esprit des textes en
question (1Th 5:21; Ac 7:11), nous nous sommes lancés
dans un inventaire systématique et un examen rigoureux des multiples versions
des bibles de souche judaïque -tant officielles que bannies- à la recherche du mot sûr
("la parole authentique"), en laissant parler le texte lui-même, en nous gardant de deviner et de nous poser en porte-parole.
De ces écrits, nous avons fait ressortir les sous-entendus, les thèmes
récurrents, les enseignements-clés ("le
commencement de...", "...d'abord...", "par dessus tout...", "ce qui
compte...", "voici..." ) et les principes tranchants ou les pièces maîtresses ("tout est de lui, par lui et pour lui", "au-dessus de tous, parmi tous et en tous", "tout en tous", "tout est pur", etc.);
ce, en nous basant sur la règle des concordances et de la prépondérance des évidences.
En chemin, nous avons pris comme boussoles les données qui font l'unanimité
parmi les acteurs de premier plan que sont les auteurs présumés
des textes originaux. Nous avons également pris soin de cerner les
dénominateurs communs chez les divers "experts" qui ont "produit"
les bibles dans leurs différents formats; nous voulons parler des scribes
(auteurs des manuscrits
ou copies manuelles des introuvables textes originaux), des "Pères de l'Église",
des fondateurs
de cultes, des traducteurs, des exégètes,
etc.
Finalement, nous avons veillé à
préserver nos observations des croyances-slogans, des spéculations
entretenues par l'Apologétique ainsi que des préjugés et
extrapolations liés à l'Herméneutique.
Notre démarche sera-t-elle qualifiée
d'action sacrilège (Jn 10:33-36; Ac 21:27-28), de projet
"antichrist" (2 Jn 1:7; 2 P2:1; Jude 1;4), de tentative folle
(Mc
3:21; Jn 10:20) de "prêcher un autre évangile"
(Mc 3:21; Jn 10:20; Mc 1:27(a); Ac 18:13), de "jeter
le trouble et la division" ( Jn 7: 12, 43; Ac 24:5), de "renverser
la foi des plus faibles" (1 Co 8:9), de compromettre l'intégrité
des "écritures" (2Co 2:17; 2Co 4:2; Jr 23:36(c)) ou de mettre en échec la "religion" organisée
(Mc 2:23-27; Mc 7:1-5; Mc 2:16, 18; Mc 11:15-16; Mt 23:8-11; Ac
21:21; Ep:2:15)?
Ou alors notre compte-rendu édifiera-t-il
le bon entendeur du fait que nous n'abordons pas "la
Bible" comme une icône intouchable et que nous ne visons
pas à trancher les controverses
autour de sa supériorité, son exclusivité,
sa source ou l'historicité de sa teneur (voir la page
"ANALYSES")?
Notre travail inspirera-t-il les plus avisés en ce que nous cherchons
essentiellement
à analyser et à faire ressortir le point de vue de ce document de référence sur la question humaine?
L'enseignement de "la spiritualité
du bon sens" (voir la page "A L'ECOUTE DU BON SENS") cadrera-t-il
avec l'orthodoxie "judéo-chrétienne" ou bien avec
ce qui constitue l'essence des grandes doctrines spirituelles de l'humanité?
En tout état de cause, notre motivation est simplement celle de tout chercheur
ou tout reporter honnête: apprendre, comprendre et rapporter
les faits (Mc 4:21-22). Et c'est
sur ce critère -non pas sur des idées
préconcues ou des procès
d'intention- qu'il serait juste de mesurer le bien-fondé
de notre travail.
Disons enfin que, quand bien même il sera difficile de nier nos observations,
il arrivera néanmoins que certains ne partagent
pas nos conclusions. Auquel
cas, nous les convions à
faire leurs propres déductions à partir des mêmes prémisses et à les
publier pour l'édification
de tous.
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