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"Vos desseins ne sont
pas mes desseins, et vos chemins ne sont pas mes chemins..."
"Ma parole n'est-elle pas comme un feu..., comme un marteau qui fait éclater le
roc?"
"La parole de Dieu est...plus acérée
qu'aucune
épée
à double tranchant..."
"La sagesse des sages
s'y perdra, et l'intelligence des intelligents ira se cacher."
"Ce langage est choquant,
qui peut l'écouter?"
Le plus gros défi actuel pour nombre de croyances et valeurs traditionnelles
reste et demeure "l'autre bible" mise au tabou dans "la
Bible" officielle depuis des millénaires.
Aussi, ce qui est le plus apte à déranger ou à troubler nos zones de confort habituelles n'est-il donc ni l'évangile
de Judas ni l'évangile de
Philippe
c/o Da Vinci Code, encore moins l'évangile
de Thomas... pour ne citer que ceux-là.
En fait et
à l'analyse, les livres canoniques appuient de manière
surprenante les points les plus controversés
soulevés par les écrits parallèles
que nous venons de mentionner,
par exemple:
l'essence androgyne -"mâle
et femelle"- de l'humain;
la possibilité que Jésus
ou le Josué de "la
Bible" grecque (le "nouveau testament") soit un caractère
mythique ou une
adaptation du Josué de "la Bible" hébraique (l'"ancien
testament") selon la methode midrash (voir
la page ANALYSES. 2. d),
l''idée que Jesus planifia son arrestation avec Judas,
qu'il
n'est pas décédé
au Golgotha,
qu'il était bien de la même nature que nous,
que Marie-Madeleine était "le disciple qu'il aimait", etc.l'essence androgyne -"mâle
et femelle"- de l'humain;
la possibilité que Jésus
ou le Josué de "la
Bible" grecque (le "nouveau testament") soit un caractère
mythique ou une
adaptation du Josué de "la Bible" hébraique (l'"ancien
testament") selon la methode midrash (voir
la note au bas et la page ANALYSES. 2. d);
la suggestion, dans le cas contraire,
que Jésus planifia son arrestation avec Judas,
qu'il
n'est pas décédé
au Golgotha,
qu'il était bien de la même nature que nous,
que Marie-Madeleine était "le disciple qu'il aimait", etc.
Tout en se voulant utile et
constructif, ce site ne promet pas d'être
un nouveau calmant ou somnifère. Sans verser nécessairement dans la marginalité, ce qui est reporté ici pourrait avoir des répercussions déplaisantes, embarassantes et parfois
choquantes sur toute une série de croyances populaires, parmi
lesquelles l'homogénéité, l'intégrité et l'intégralité de
"la Bible" et, par conséquent, sur certains concepts
automatiquement rattachés
à
ce document, plus particulièrement:
la dignité humaine et ses corollaires tels que: la conscience lucide
ou l'état de veille, l'identité, le libre-arbitre, le mérite,
l'honneur, les droits, la légitime défense, etc.;
la dualité humaine, comme exprimée dans le manichéisme, l'idéalisme, les notions de hiérarchie
et de légitimité, etc.;
la fonction d'agent ou de magistrat que les officiels du culte
rempliraient à l'intérieur d'un certain "plan du salut";
le sens restreint des termes comme: mourir, "être mort", revenir, aimer, idolâtrie, être témoin, être baptisé, justice, juger,
"dernier jour", piété, être parfait, etc.;
la
compréhension littérale des mots et expressions
tels que: nation, génération, monde, siècle, nudité, montagne, épée, vengeance, être assis, être debout, être vêtu,
"ressusciter d'entre les morts", "premier-né", "fils unique",
"face-à-face", etc.;
la factualité historique des récits de "la création" en sept jours
de calendrier, du serpent conversant avec Adam et Ève, de l'ânesse parlant à Balaam, de Jonas dans le ventre du poisson, etc.;
la portée moraliste des sujets tels que: péché, impureté, corruption,
"la chair", prostitution, adultère, repentance, conversion, etc.;
la personnification des vocables comme: éternel, pére, fils, christ, malin,
esprit, etc.;
la localisation spatio-temporelle de l'enfer, du séjour des morts, du paradis, du ciel, du royaume des cieux, etc.;
la nouveauté du "Nouveau Testament" qui serait
établie à partir du nom Jésus et des notions comme: nouvelle alliance,'évangile, christ, fils de l'homme, fils de Dieu, baptême,
résurrection, ascension, parousie, etc.
Le lecteur entrera donc dans les pages qui suivent à ses risques et profits.
la dignité humaine et ses corollaires tels que: la conscience lucide
ou l'état de veille, l'identité, le libre-arbitre, le mérite, les droits, la légitime défense, etc.;
la fonction d'agent ou de magistrat que les officiels du culte
rempliraient à l'intérieur d'un certain "plan du salut";
le sens restreint des termes comme mourir, "être mort", revenir, aimer, idolâtrie, être témoin, être baptisé, justice, juger,
"dernier jour", piété, être parfait, etc.;
la
compréhension littérale des mots et expressions
tels que: nation, génération, monde, siècle, nudité, montagne, épée, vengeance, être assis, être debout, être vêtu,
"ressusciter d'entre les morts", "premier-né", "fils unique",
"face-à-face", etc.;
la factualité historique des récits de "la création" en sept jours
de calendrier, du serpent conversant avec Adam et Ève, du déluge, de l'exode, de l'ânesse parlant à Balaam, de Jonas dans le ventre du poisson, des circonstances surnaturelles entourant Jésus, etc.;
la connotation moraliste de mots comme péché, impureté, corruption,
"la chair", prostitution, adultère, repentance, conversion, etc.;
la personnification des vocables comme: éternel, pére, fils, christ, malin,
esprit, etc.;
la localisation spatio-temporelle de l'enfer, du séjour des morts, du paradis, du ciel, du royaume des cieux, etc.;
la nouveauté du nom Jésus, des prescrits de "la Bible" grecque (le "nouveau testament") et des notions comme nouvelle alliance, évangile, christ, fils de l'homme, fils de Dieu, baptême,
résurrection, ascension, parousie, etc.
l'origine biblique du concept de sacrement et des doctrines comme les dispensations, la trinité, l'immaculée conception, etc.
"tout en tous" (Col 3:11; Ep 1:20(a), 23; 1Co 15:28)
ou l'énergie vitale (Ep 2:5; Rm 8:10-11; Col
3:3-4; Ph 1:21).
Il traduirait ainsi un principe immuable (He 13:8) d'unité /d'harmonisation (de "réconciliation") (Ga 3:28; 1Co 12:12-13, 27; Ep 1:10; Ep 2:13-16, 18; Col 1:20; 2Co
5:18-19; Ep 3:6; 1Tm 2:5)
et un potentiel dense (Col 2: 9;
Col 1:19)
de "justice" (justesse) (Rm 10:3-4; Ga 5:4-6) ,
de "sagesse" et de "connaissance" (Col 2:2-3; Ep 3:9-10; Es 11:1-2),
de créativité (Col 1:16-17; Ap 3:14; 1Co 8:6),
de renouveau-régénération ("rédemption", "guérison") (Ez 36:26; 2Co 5:17; Ep 4:20-23; 1P 1:22-23; Es 32:3-4; Mt 11:2-5),
d'émancipation (Es 42:6-7; Es 61:1; Ga 5:1; Ga 2:4;
2Co 3:17; Ep 3:11-12),
de transcendance (Rm 9:5; Ep
3:8, 17-20),
et serait donc universel (Col 1:27; 1Co 12:27; 1Co 3:22-23; 1Jn 2:20),
inné-caché ( Col 1:26; Col 3:3),
en dehors
du temps (He 7:1-3; 1Co 10:4; 1P 1:11(a)).
A ce titre, il se passerait
de tout agent ou intermédiaire (Mt 23:10).
Evidemment, comme toute potentialité (le grain de blé , "le royaume", la semence),
"Christ", pour ne plus être dormant /latent et pour pouvoir s'actualiser, se libérer, "apparaître" ou être révélé (être "fils", "fils de Dieu", "enfant de Dieu", "né de Dieu", "enfant de lumière" Rm 1:3-4; Ep 5:8,14) (Col 3:4; Rm 8:18-19; 1P 1:13; 2Co 4:14),
devrait tomber en terre ("s'humilier", "craindre-obéir Dieu" Pr 16:33) (Jn 12:24-25; 1Co 15:36),
passer par le dépouillement (Ep 4:20-22; Rm 13:12),
l'abnégation, le sacrifice ou le don de soi ("le baptême" Col 2:11-13; Rm 6:3-6; Lc 12:50; Mc 10:38, "la porte étroite" Mt 7:13-14) (1Co 1:23-24; Lc 24:26; 1P 1:11(b); Lc 17:33; Rm 12:1);
ce à quoi, précisement, tout disciple de "Christ" serait appelé (Lc 14:26-27, 33; Ac 14:22; Rm 8:17; 2Co 10:3-5).
Toutefois, dépendant des croyances
et des perspectives, "Christ" aurait été tour à tour:
personnifié par Saul (1S 12:3, 5; 1S 24:11; 1S 26:9; 1S 26:23; 2S 1:14, 16),
par David (Ps 89:39, 52; 1S 16:13; 2S 12:7),
par Cyrus (Es 44:8; Es 45:1-6, 13),
par Josué (du grec, Joshua / Jésus) (Mc 8:29; Jn 6:69; Ac 9:22; Ac 2:36; Ac 18:28; Rm 10:9),
allégorisé (He 6:17-20; He 9:7-9; He 8:4; 2Co 5:16)
ou adapté dans ce dernier, selon la
tradition "midrash" (Joshua /Jésus était vu ou pressenti comme le roi qui allait rétablir le "royaume" pour Israel (Jn 6:14-15; Jn 18:36) tout comme le Josué de la bible hébraique fit entrer Israel dans la "terre promise") (Jos 1:6; Ac 1:6 -- Jos 1:11; Mc 8:31 -- Jos 1:13, 15; Mt 11:28-30 -- Jos 4:1-4; Mc 3:14 -- Za 3:1; He 6:20; Mt 4:1, 3) (voir la page "ANALYSES", 2. d).
Quoiqu'il advienne, Jésus ou le Josué de la bible grecque -qu'il
soit un personnage historique (Ac 25:19; 1Co 9:1; 1Jn 5:1; 1Jn 4:2; 2Jn 1:7; 2P 1:16)
ou un caractère fictif- est
présenté comme
un humain (Jn 8:40; Ac 17:31; Rm 5:15; 1Co 15:21, 47; Jn 9:11, 16, 24, 33; Jn 19:5),
sans prétention du contraire (Jn 5:19, 30;
Jn 8:50, 54(a); Jn 14:28; Mc 10:18);
un "serviteur" (Lc 22:27; Mc 10:45)
qui anticipait lui aussi "le royaume" (Mt
6:10(b); Mc 9:1; Lc 21:31-32)
et qui ne se regardait pas comme l'aboutissement de prophéties (Lc 16:16);
un proche ami (Jn 15:14-15; Lc 12:4; Mt 26:50)
qui rejette tout sectarisme (Mc 9:38-40; 1Co 3:3-6),
qui décline d'être un objet de culte ou d'idolâtrie pour ses semblables (Jn 5:41; Jn 6:15; Mt 4:10; Mt 6:13(b); Ap 19:10;
Ap 22:8-9)
et qui met en garde particulièrement contre l'hypocrisie (Lc 12:1; Mt 23:13-29;1Tm 1:5; Es 29:13(a); 1Tm 4:1-4; Ga 2:11-14);
un compagnon et associé (Ap 19:10 (a); Ap 22:8-9; Mt 11:29(a);
Jn 9:4);
un frère aîné (Jn 20:17; He 2:11; Mt 23:7-8)
ou un alter ego né lui aussi (Jn 8:12, 42 / Mt 5:14)
pour être parfait (Mt 5:48; Ep 4:13; Col 1:28; Col 3:14; 2Co 13:9, 11; Jc 1:4)
et "être témoin"-manifestation de la vérité" (Jn 18:37 (b); Ep 4:15).
Et comme de fait, après avoir accepté "Christ" / incarné "l'esprit de Christ" (Jn 4:25-26; Mc 14:61-62)
en "faisant la volonté de Dieu" (Jn 10:18; Jn 4:34; Jn 5:30(c); Jn 6:38; Lc 22:39-42;
Jn 17:4),
en faisant le vide complet (Jn 10:17-18; Lc 24:26; Rm 12:1; Mc 12:28-34; 1Th 5:18),
en "aimant"
jusqu'au bout (Ph 2:8; Jn 13:1; Jn 15:13; 1Jn 3:14; Ep 5:1-2; 2Co 1:17-20),
Jésus aurait "connu la vérité" / "connu Dieu" / "fait un avec Dieu" (Jn 14:6-11; Jn 10:30-38; Jn 17:25; 1Jn 4:7-8)
et serait "parvenu à la perfection" (He 2:10; He 5:9; He 7:28; He 12:23; Ph 2:9).
Jésus aurait de la sorte transcendé ou "vaincu le monde" (Jn 16:33(b); Ap 3:21).
Autrement dit, par le fait d'avoir "revêtu" (Ga 3:27; 2Co 5:1-4)
/"épousé" ou communié au "Christ", à l'instar de Paul de Tarse (Ga 2:19-20; Ph 3:7-11; Col 1:24)
et d'autres, la vanité du "moi", du passé, du lendemain et des apparences (1Jn 3:15-17; Rm 6:12-13; Rm 13:14; 2Co 4:18; 1S 16:7; Es 11:3; Jn 7:24 /Jn 8:15)
aurait simplement cessé pour lui (fin du temps / "fin
du monde" / "fin des siècles") (He 9:26; Jn 8:58; Jn
16:33; Jn 17:11(a)).
On peut comprendre alors que tout enseignement certifié (Ap 19:10; Tt 1:9; 1Tm 6:3-5)
comme venant d'une source pareille puisse logiquement conduire à "la vérité" (Jn 6:68; Jn
8:31-32; Jn 18:37(c);
Ep 4:13; Jn 14:20),
donc "sauver" (Jn 5:24, 34; Jn 8:32, 51-52; 1Co 15:1-2)
quiconque arriverait à discerner
ce message (Jn 8:43; Jn 3:12; Mc 4:13; Mc 12:24; Mc 4:9, 23, 33)
et à s'y soumettre pleinement ("tout
disciple accompli sera comme son maître") (Lc 6:40; Lc 14:26-27, 33; Jn 12:26;
He 5:9; Jn 13:15; Jn 14:12; Ep 3:14-15;
1P 2:21; 1Tm 1:16; 2Tm 2:11)}.
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