"Ces os pourront-ils revivre?" (Ez 37:3).
"Qui fera sortir le pur de l'impur?" (Jb 14:4).
"Un léopard peut-il changer ses tâches?" (Jr 13:23).
"Ce qui existe est loin, profond, profond. Qui peut l'atteindre?" (Ec 7:24).
"Alors, qui peut être sauvé?" (Mc 10:26).
"Ne suis-je pas sans recours?" (Jb 6:13).
"Qui me délivrera de ce corps de mort?" (Rm 7:24).
"Pourquoi devriez-vous mourir?" (Ez 18:31-32).
"Pourquoi dormez-vous?" (Lc 22:46).
La Bible" déclare parfois ouvertement ,
parfois subtilement
que l'humain, en principe (Gn 3:19; Ps 14:3; Jr 5:1; Mt 7:13), "fonctionne" et "finit"
(Gn 3: 19; Ps 103:14; Jb 4: 18-21)
("est emprisonné") dans un sommeil du genre hypnotique
(Gn 2:21; Es 29:10; Za 12:2; Ps 60:5; Es 19: 14; Dt 29:3; Es 6:9-10; Es 44:18; Lc 9:44-45),
qu'il est pratiquement mort (Ez 37:11; Es 59:10; Ps 31:13; Ep 2:5; Col 3:3; Ap 3:1(b)),
qu'il est comme programmé (Ez 20:25; Ex 10:1; Jg 9:23; 1S 16:14-15; 1R 22:20-23; 2R 6:17-20; 2Th 2:11; Rm 1:28),
qu'il est bouché / insensé (aux sens nuls ou déficients)
(Es 42:18-20; Es 43:8),
qu'il n'est pas dans son bon sens (Ps 14:2-3),
qu'il est bête / stupide (Jr 4:22; Ps 73:22; Ps 149:21; Es 42:19-20; Pr 12:1),
qu'il n'est point fiable (Jr 17:5; Jr 9:3-4; Mi 7:5),
qu'il oublie (Mc 8:18; Ps 106:13, 21) ou ignore ses multiples dimensions
(les "demeures du Père")
(Jn 14:2(a); He 5:12; 1Co 3:1-3; 1Co 2:14; 1Co 3:16; 1Co 6:19; 1Co 12:27 / Rm 12:5; 1Co 1:5-6; 1Jn 2:20; Ps 82:6-7),
qu'il est comme le vent et passe comme l'ombre (Ps 62:10; Ps 39:6-7; Jb 17:1; Es 40:7; Ps 78:39; Ps 103:14-16; Ec 6:12),
qu'il est figé comme une statue (Ps 115:4-8) et
pareil aux animaux (Ec 3:18-21; Ec 9:12).
"La Bible" suggère ainsi
que l'humain n'est pas maître de lui-même
(Ec 8:8(a); Ec 9:12) et qu'il "est livré en aveugle au destin qui l'entraîne"
(Ez 30:11, 14; Jb 9:24), autrement dit
qu'il n'est rien (Es 40:6-7, 15, 17; Ga 6:3; Es 41:21-24, 28-29),
qu'il ne sait rien (Ec 11:5; Ec 6:17; Ec 3:11; Jb 38:2, 17-21, 31-33),
qu'il n'a rien (Jb 1:21; Ec 5:14; 1Tm 6:7; 1Co 4:7) ,
qu'il ne peut rien "faire" (Es 51:7, 12; Jr 18:6; Rm 9:16, 18; Es 26:18; Lc 12:25-26),
qu'il ne "va" nulle part (Es 59:9, 11; Jn 12:35(b))
et
que toute impression du contraire n'est que délire
(Os 9:7), folle naïveté
(Pr 14:15(a), 18(a)), sotte vanité
(Ec 3:18-20; Ec 9:11-12), "foi" de rêveur ou pouvoir de l'illusion
(pouvoir du "malin")
(1Jn 5:19(b); 1Co 1:20; Ps 94:8, 11; Ps 60:13(b); Ec 2; Ga 6:3;1Co 3:18; 1Co 8:2; 1Co 10:12).
Les auteurs bibliques comparent fréquemment les bornes de cette condition originelle / congénitale
(Gn 8:21; 1Co 15:22(a); Rm 5:12; Ps 51:7) à ce qui serait un plafond de vitre fumée, étanche
(Gn 3: 24; Jb 3: 23; Jb 7: 12-13; Jb 14:12; Ps 89:49; Ps 88:4-8; Rm 7:15, 18(b)-19, 22-23; Mc 14:38(b); Ga 5:17; Ep 6:12) et transparente
(Dt 34:4; Rm 7:18-23; Lc 16:23-26) ou à un abîme inaccessible
(Dt 34:4; Lc 16:23-26; Ec 7:23-25; Es 55:8-9; Ec 3:11; Ec 8:17; 1Tm 6:16).
En même temps ils ne cessent de publier
(Lc 4: 43; Ps 40:7-10; 2 Tm 4: 2) et de rappeler la "bonne nouvelle"
(Es 40:9; Es 52:7; Ps 96:2; Jr 31:7-13; Jr 33:1-9)
que, malgré les apparences (Ez 37:1-3; Mc 10:23-26; Ps 78:39; Ps 146:3-4; Jb 14:4, 12; Jb 7:9; Jb 16:22; Es 26:14; Jr 13:23;Ec 1:15; Ec 7:13; Jn 11:39), cette situation de captivité n'est pas nécessairement fatale
(Ez 18: 31-32; Es 8:23), qu'elle n'est pas sans issue
(Es 42:16; Es 35:1-10),
que cette emprise est dénouable (Ps 124:7-8; Ps 116:3, 8-9; Ps 56:14; Ps 107:1-20),
que le cauchemar peut se dissiper (Ps 126:1; Ps 73:20; Es 25:7),
que le voile peut tomber (2 Co 3:14; Mc 15:38; Es 29:18; Es 32:3-4; Es 25:7-8),
que le miracle est faisable (Ez 37:3; Es 26:19; Mc 10:27; Ez 36:26, 33-36; Es 65:17-19; Es 29:17-19, 24; Es 32:3-4
),
que l'humain peut trouver grâce (Es 40:2; Ps 102:14; Es 55:7-9; Jr 31:33-34; Jr 33:8; Ep 2:8-9; Ac 11:18; Rm 2:4),
que l'humain peut être joueur / acteur / participant et non plus robot ou marionnette
(Ep 4:14),
qu'il a la capacité de se transformer / de "passer de la mort à la vie"
(Ez 37:5-10; Ps 68:21; Os 13:14; Ps 118:17-18; Ps 66:10-12; Ps 71:20; Ps 107:10-16; Lc 15:11-24),
de "passer des ténèbres à la lumière"
(Es 9:1-3), de "marcher dans la lumière des vivants" (Ps 56:14; Ps 116:8-9; Es 38:16-19),
de "sortir du tombeau" (Ez 37:12-14; Jn 5:28; Mt 27:52; Mc 5:15; Mc 16:1-5; Jn 11:38-44),
de se soustraire au pouvoir de l'illusion ("vaincre le monde" / "le malin" / "la bête" / la stupidité)
(Mt 4:1-11; Jn 16:33; Lc 10:17-18; Ap 19:20; Ap 20:1-3-7-10; Pr 9:1-6),
que "l'oie peut sortir de la bouteille"
et que, en réalité, le tournant n'est pas loin
("le royaume est proche")
(Ac 17:26-28, 30; Mc 1:14-15; Lc 17:21; Lc 12:31-32)).
Pour actualiser cette possibilité,
"la Bible" propose une didactique à deux volets synergiques:
1) Le volet néo-cultuel (relatif au culte), plaçant l'humain et un archétype anthropomorphe
(Gn 8:21(a); Es 6:1; Es 57:17) -couramment personnifié sous le vocable "Dieu" ou "l'Ange de l'Éternel"
(Os 12:4-5; Jg 13:21-22)- dans des rapports
qui mettent en contraste
la dépendance totale (Jb 37:7; Jb 12:13-25; Jr 18:6; Es 64:7; Ep 2:10; Jr 10:23; Pr 20:24 (a); Es 29:16; Rm 9:18-21; Ph 2:13; Ac 17:25 (b), 28; Za 9:1 (b); 1Co 12:6, 11; Ac 17:28; Ph 2:13),
la passion consumante / "jalouse" (Es 43:3-4; Jr 31:20; Za 8:2; Jl 2:18; Mt 10:29-30; 2Co 11:2; Ex 34:14; Za 8:2; Dt 4:24; Ps 139:1-3,5,7-10; Mt 6:8),
la compassion bienveillante (Ps 145:9, 16; Es 54:8; Jr 31:20; Jr 8:18, 21-23; Lm 3:22-23)
et
l'attachement indéfectible (Gn 9:8-17; Es 49:14-16; Es 54:4-10; Ps 121:5-8; Rm 8:38-39; 2 Tm 2:13)
avec
l'indifférence suprême (Jb 4:20; Es 40:17 (b); Jb 5:1; Jb 37:23 (b); Pr 1:28-29; Ps 35:22-23; Ps 10:1; Ps 13:2; Ps 22:3; Ha 1:13 (b)),
l'antagonisme sans merci (Gn 32:25-29; Rt 1:20-21; Jb 6:4; Jb 7: 12-14, 20; Jb 10:2-3; Jb 3:23; Jb 16:11-13; 1S 16:14; Ps 39:11; Ps 66:5; Ps 46:9; Am 9:1-5); Dt 28:15,23,28,53,58-59,63,66-67),
l'abandon cruel (Ps 13:2; Ps 22:2; Jr 3:8; Pr 1:24-32; Os 4:6; Ha 1:14-15; Jb 9:22-23) et
le tumulte orageux (Gn 6:7; Es 24:1-3, 17-18; Ps 66:5; Ps 46:9; Dt 32:22-25).
Comme l'instant présent,
cet archétype est
mystérieux (Jg 13:17-18),
éternel (Ex 6:3; Os 12:6; Am 5:8; Es 42:8;
Es 45:3, 7),
au "dessein" immédiat (Ez 12:26-28; Ps 33:9; Es 46:11 (b); Ps 135:6),
cyclique (Rm 11:36) et souverain
(Es 48:11 (a); Es 43:25),
à la fois
transcendant et immanent (1S 15:29; Ps 113:4-5;
Ep 4:6),
absolu (Dt 4:35, 39; Es 45:5 (a), 6, 21 (b)-22; Es 44:6, 8 (b), 24; Es 43:10-11; Ap 1:8),
ineffable (2Co 12:4; Gen 32:30; Ex 3:14),
immatériel (Jn 4:24; 2Co 3:17(a)), invisible
(Ex 33:20; 2 Co 4:18; 1Jn 4:12(a), 20; Jn
5:37(b)) et
immuable (Es 46:4(a); Ml 3:6; Jc 1:17).
Comme une présence ou une expérience, cet "idéal" est
insaisissable (Jb 42:3(b); Ps 139:6),
insondable (Es 40:28; Ps 145:3; Rm 11:33; Jb 9:10; Jb 36:26(b); Ps 147:5) et
inaccessible (Gn 3:22, 24; Ec 7:24; Es 55:8-9; Ps 139:17; Jb 37:23(a); 1Tm 6:15-16 (a)), quoique toujours proche
(Ps 119:151; Ps 75:2; Ph 4:5; Mt 4:17; Ac 17:27).
Enfin comme le bonheur, il peut être
subtil (1R 19:11-12),
imprévisible (Es 65:1-4; Mt 24:44; Ap 3:3 (b); 1Co 1:27-28)
et passe souvent inaperçu (Jb 36:26(a); Jb 37:5(b)).
Pour celui qui s'engage sur cette voie -justifiable à partir de ce que
l'on croit, ce qui est admissible et ce qui peut être expérimenté- il ne resterait plus que:
le silence (Ps 131:1-2; Pr 17:27-28; Ec 4:17; Ec 5:6; Mt 6:8; Rm 8:26; Ps 65:2; Ps 62:2, 6; Ex 14:14; Mc 14:61; Es 42:1-2),
la vigilance soutenue ("priez sans cesse")
(1Th 5:17),
la disponibilité sans réserve ( Lc 1:38) et sans excuse
(Lc 9:57-62; Lc 14:15-24),
"l'action de grâces en toutes circonstances"
(1Th 5:16, 18; Ep 5:20; Col 3:17; Ph 4:4).
2) Le volet néo-existentialiste, positionnant l'humain tout seul vis-à-vis de lui-même
(Jb 22:2-3) et de ce qui pour lui est concret
(Ec 6:9)... comme si rien d'autre n'existait
(Ec 9:10(b)).
Cette approche pousse l'humain par tous les moyens à se réconcilier avec
le fait de sa solitude fondamentale (Jb 1:21(a); Ec 5:14; 1Tm 6:7; Jr 31:34).
Pour sceller cette proposition, "la Bible" inscrit la "quête spirituelle" dans une mouvance à la fois dialectique et paradoxale
où "Dieu" serait
le commencement et la fin (Es 48:12; Ap 1:8),
le "tout en tous" (Gn 1:2-3; 2Co 4:6; Ps
139:7-12; Am 4:14; Am 5:8) en qui tout serait à la fois fonction et serviteur
(Rm 11:36; Col 1:16; Jb 34:19; Ec 7:14; Es 45:7; Ap 17:17) et en qui rien ne manquerait ni ne serait en excès
(Gn 1:31; Dt 32:4(a); Jb 37:16; 1Tm 4:4).
Par conséquent, toute démarche dans un sens ou dans l'autre resterait purement personnelle et ne
regarderait que l'intéressé
("le salut est une affaire individuelle")
(Jb 22:2-3; Jb 35:5-8; Pr 9:12; Ec 7:12; Rm 14:14, 22(a)).
Comme assurance supplémentaire, et pour ôter toute échappatoire ou tout prétexte
de distraction, les écrits "judéo-chrétiens" identifient ou rattachent l'humain à tout ce que ce dernier a tendance à chercher en-dehors de lui-même
(Dt 30:11-14) ou à attendre d'un intermédiaire
(Jr 23:16; Jr 29:8; Jr 14:14; Es 9:15; Mt 23:9). D'où:
"la loi est écrite dans le cœur"...
"le royaume est au-dedans de vous"...
"Dieu" est tout en tous"...
"Christ est tout en tous"...
"vous êtes le corps du christ, et vous êtes ses membres"...
"ne savez-vous pas que vous êtes le temple de "Dieu" et que l'esprit de "Dieu" habite en vous "...
"vous êtes le sel de la terre"...
"vous êtes la lumière du monde"... vous êtes tous des fils du Très-Haut"...
"tout est à vous"...
"vous avez tous la connaissance", etc.
Finalement, pour contrecarrer tout attentisme, l'approche néo-existentialiste ne donne
pas à "Dieu" une mainmise directe sur les affaires humaines
(Dt 32:4-6; Jb 34;10-12; Ps 5:5; Ez 18:31-32; Ha 1:13; Jr 2:13, 19, 23; Es 50:1; Es 59:1-2), mais le regarde de préférence comme un observateur
(Ps 14:2), un super justicier ou un arbitre
(Jb 16:20-21; Jr 17:10; Jr 32:19; Ez 18:1-4, 19-32),
autrement dit, l'équivalent de la conscience (Rm 2:14-16).
Ainsi, ce volet rend l'humain responsable en quelque sorte de sa supposée destinée
(Jr 31: 29-30; Lc 16:16; Ga 6:4-5) par le
fait qu'il le met régulièrement en examen
(Ps 4:3; Ps 94:8; Jr 2:5; Pr 1:22; Pr 6:9; Pr 8:5; Pr 9:4-6)
ou en accusation (Es 30:9, 15; Am 4:6-11; Jr 3:8, 10; M 23:37-38; Lc 19:41-44; Jn 1:10-11).
Par endroits, il va jusqu'à non seulement lui donner l'initiative
(Za 1:3; Ml 3:7; Jc 4:8) et l'impression de choisir
(Dt 30:15-20; 2 S 24:12-13 / 1Ch 21:10-12), mais encore le ranger en substitut / doublure
ou partenaire de "Dieu" même (Gn 3:22 (a); Ex 4:16 (b); Ex 7:1; 1 Co 3:6-9; 1 Th 3:2);
ce, tout en se gardant de les égaler l'un à l'autre
(Ps 8:5-6; Jb 12:6; Es 14:13-15; Es 31:3; Ez 28:2,9; Ps 82:6-7; Ps 9:21; Ez 34:31; Jb 33:12-13; Jn 14:28) ou de les comparer
(Ps 89:7; Ps 86:8; Dt 4:15,23; 1 S 15:29; Os 11:9; Es 40:18, 25; Es 46:5,9 (b); Dt 10:17).
Pour celui qui s'engage sur cette voie, justifiable à partir de ce qui est admissible, ce qui est évident, ce qui peut être expérimenté et, dans une moindre mesure, ce que l'on croit, il s'agirait tout simplement de
s'appliquer à
vivre l'instant présent ou pénétrer le vécu immédiat
("fais ce que tu fais")
(Col 3:23(a); Ec 3:12-13,22; Ec 9:7-10(a); 1 Tm 6:17)
selon la conscience-cœur (1Co 10:29(b); 1Jn
3:21) dont la dictée serait la règle d'or (Rm
2:14-15; Mt 7:12; Lc 6:31).
Les démarches néo-cultuelle et néo-existentialiste convergent naturellement en un juste
milieu (Ps 111:10; Pr 15:33 (a); Pr 2:2-5; Ps 119:34, 125; Es 33:6; 2 P 1:5-7; 1 Tm 1:18-19; Mt 13:23; Rm 10:2; Pr 1:28-29) qui
pourrait prendre le nom de "spiritualité du bon sens"
(voir la page A L'ECOUTE DU BON SENS).
De fait, ces voies répondent toutes deux au bon sens et
à la raison (Ps 92:6-7; Ps 14:2; Ps 111:10; Pr 4:7; Es 33:6; Pr 15:33(a))
quand on considère qu'elles appellent à "aller profondément dans le connu"
("aimer le prochain", "faire le bien"),
par conséquent à se vider ou se dépouiller de tout ce qui est
vanité, apparence et incertitude (le passé, le lendemain,
les objets de culte ou d'identificaion comme la famille
biologique, les possessions, les symboles, les observances,
etc.) qui, incidemment, représentent "la réalité" pour
l'humain typique (Gn 2:24(a); Gn 12:1; Lc
14:26; Lc 9:59-62; Mt 6:34; Ex 20:4-5; Col 2:16-23; Ga 4:9-11).
Aussi ces démarches passent-elles inévitablement
(Mc 14:35-36; Jn 12:27) par une forme de mort
(Mc 14:35-36; Jn 12:27) avec pour même finalité
"la perfection" (unité / harmonie, pureté,
sanctification, vie éternelle, "co-naissance de la vérité").
Ceci est mis en lumière dans les "béatitudes"
(Pr 3:13-18; Pr 8:32-34; Pr 16:20; Pr 28:14; Lc 11:28; Jc 1:25;
Jn 13:17; Mt 5:3-10; Rm 14:22(b); Ap 16:15; Ap 14:13) ou encore dans les expressions
telles que:
"...pour que vous soyez heureux" (Jr 7:22-23; Dt 5:29-33; Dt 4:40; Dt 6:3, 8, 24; Dt 10:12-13; Dt
12:28).
"...pour que vous viviez" (Dt 5:33; Dt 4:1;Dt 8:1; Dt 16:20; Dt 30:6, 16),
"...et tu vivras" (Lc 10:25-28; Pr 4:4, 13, 20-22; Pr 9:6; Pr 8:35-36; Pr 14:27; Pr 16:22; Jn 8:51),
"...afin qu'ils soient un (Gn 2:24(b); Jn 17:11,
19, 21-23, 26; Jn 14:20; Ep 4:3, 13),
"...afin que vous soyez parfaits et accomplis" (Jc
1:4; 2Co 13:9, 13; Mt 5:48; Col 3:14; He 2:10; He 5:9; He 7:28;
He 12:23) ou "...afin que vous ne péchiez plus"
(1Jn 2:1; 1Jn 5:18; Jn 5:14; Jn 8:11),
"...pour arriver à la connaissance de la vérité"
(Jn 8:31-32; 1Tm 2:4; 2Tm 2:25; Tt 1:14).
A cette phase, il importe de rappeler que ces sentiers ne peuvent être empruntés que par:
ceux qui réalisent leur propre insignifiance ou leur position de "perdant"
(Jb 40:4-5; Es 55:6-7; Mc 10:25-27; Ps 60:13; Lc 7:6-7),
ceux qui reconnaissent leur impuissance ou leur situation d'impasse
(Rm 7:24; Jc 4:9),
ceux qui admettent leurs fautes / qui "confessent leurs péchés"
(Jr 3:13; Lc 15:17-18; Lc 18:9-14),
c'est-a-dire
ceux qui se sont repentis (Jb 42:4-5) ou
sont revenus à leur bon sens (2Tm 2:2) / qui sont "retrouvés"
(Ps 119:176; Lc 15:3-6; Mc 6:34; Ag 1:14)
/ "appelés" ("rappelés d'Égypte", "sauvés")
(1Co 1:18, 23-24; 2Co 4:3-4; Pr 8:8-9).
En effet, la notion de "voie" ou de "quête" ne saurait exister que pour ceux dont les sens sont fonctionnels et en éveil, ceux qui peuvent "voir" et "entendre"
(Jn 5:25; Mc 4:23-24(a); Ap 2:11, 17, 29).
(Le sujet de "la repentance" est traité plus
amplement dans la page A L'ÉCOUTE DU BON SENS).
Continuer / Observation et conclusion
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