"... La justice de Dieu se révèle
dans sa bonne nouvelle par la foi et pour la foi, selon qu'il
est ecrit: le juste vivra par la foi" (Rm 1:17).
"Qu'ils conservent le mystère de la foi dans une
conscience pure" (1Tm 3:9).
"La victoire qui a vaincu le monde est notre foi
(1Jn 5:4).
Quand l'esprit est sain ou la conscience
claire
(Dt
4:35;
1Tm 3:9; 1Tm 1:5, 18-19; 2Tm 1:3; He 9:14),
"la foi" est l'aboutissement naturel des démarches neo-cultuelle
et neo-existentialiste (voir OBSERVATIONS 5).
Elle peut être ainsi l'expression
terminale des moyens comme certaines croyances, convictions et autosuggestions
(Rm 14:5, 14; Mc 11:24; Mc 9:23; Jn 11:40).
Cette foi est une semence de ce que "la Bible" appelle "la crainte de l'Éternel"
ou l'humilité ("ne sois pas sage à tes propres yeux")
(Pr 3:3-7; Pr 26:12; Es 5:21; Jb 13:4-5; Pr 17:28; Jb 15:2; Ec 8:17; Ec 11:5).
L'humilité s'articule à l'obéissance sans contrainte
(Rm 1:5; Rm 16:26; Ac 6:7; Jn 10:17-18; 2Co 9:7). Ceci est vrai, que l'on
s'en remette à ce qui est extérieur à soi
(Ex 19:8 / Ex 24:3; Ac 4:19 / Ac 5:29; Jn 2:5; Ph 4:9; Mt 23:3)
à l'impératif du moment (Ec 9:10) ou à sa conscience-cœur
(Rm 2:14-15; 1Jn 3:21; Rm 14:22).
L'obéissance se traduit par la pratique
(Phm 1:6(a); Rm 2:13;
Mt 7:21, 24-27; Jc 1:22-25; Jn 8:31-32, 51; He 5:9), c'est-à-dire:
l'action franche ou la sincérité
("...de tout coeur...")
(Es 29:13(a); Tt 1:16;
Dt 6:5; Pr 3:5; Jr 29:13; Rm 15:18; 1Jn 3:18; Ac 7:22; Lc 24:19),
l'action juste ou la précision (Pr 30:5-6),
l'action focalisée ou l'attention (Pr 2:1-5; Pr 3:21-23; Dt 6:8; Lc 9:62; Ph 3:13; He 12:1(b), 2(a)),
l'action entière / non-timide (Ap 3:15-16; 2Tm 1:7) ou l'application
(Col 3:23; Ec 9:10; 1Tm 4:15),
l'action résolue (2Co 1:17-20)
ou la détermination (Mt 24:13) à toute épreuve ("aimer" à mort ou "mourir d'aimer")
(Jn 13:1; Ga 5:6; 1Jn 4:7-8; Jn 17:25(a); Ph 3:10-11; 1Co 8:2-3; Jn 15:12-13; 1Co 13:2(b), 4-7, 13).
Cette action n'est pas le zèle aveugle du partisan
(Rm 10:2). Elle est intelligente
(Pr 8:14; Pr 9:6; Ep 5:17; Col 1:9; Col 2:2; Ep 4:23-24), dosée de prudence
(Pr 8:12; Pr 14:8, 15; Mt 10:16)
et de discernement (Pr 16:20-22; Rm 2:17-18), sans pourtant verser dans l'inconstance ou
l'hésitation (Jr 3:6, 8, 11-12, 22; Rm 14:23; Jc 1:6-8).
Une telle foi dégage la ferme assurance qui n'est ni la complaisance par association
(Jn 8:39; Jn 14:12; Jc 2:19-20; Mt 7:20-21),
ni la suffisance ou l'arrogance (Lc 16:15, Rm 2:19-20, Lc 18:9; 2Co 10:7(a)),
ni l'espoir projeté (Jn 11:24),
mais l'espérance consommée (He 11:1) ou la confiance sereine
(Ps 123).
La "logique" de "la foi" se résumerait ainsi:
Pour la démarche néo-cultuelle:
"Dieu" est un" (Dt 6:4; Ep 4:6). Il est l'unique entité. Il n'y a pas d'autre que lui /
"autre que lui n'est pas" (Es 45:6). Donc tout "autre" est illusion. Alors, disparais, fais le mort, fais le vide, meurs à l'ego.
"Dieu" est parfait" (Mt 5:48). "Son œuvre est parfaite"
(Gn 1:31; 2S 22:31; Jb 37:16). Ainsi, tout est bien
(Rm 14:14; 1Tm 4:4), tout est précieux / sacré. Alors, ne juge pas, ne discrimine pas, ne rejette rien
(Ac 10:28; Jb 35:5; Ps 145:9; Mt 5:44-45; Lc 6:37)
dis oui
(2Co 1:17-20),
contente-toi (1Tm 6:6-10; He 13:5).
"Tout est de lui, par lui et pour lui" (Rm 11:36). Donc, il n'y a rien à craindre, rien à perdre, rien à regretter. Alors, réjouis-toi, détends-toi, fais la planche, ouvre-toi, ne te plains pas
(Ph 2:13-14).
Pour la démarche néo-existentialiste:
La conscience d'être ici, aujourd'hui et maintenant est la seule certitude
(Pr 27:1; Jc 4:14; Ec 7:10). Plus rien n'est important. Alors, sois conscient, sois présent, vis le moment, sois pleinement témoin et participant de l'instant, prends
le temps, ne le "tue" pas.
Tout est vanité. Tout passe. Alors, sois passant, apprécie, jouis de chaque moment... comme si c'était le tout dernier. Ne prends rien pour acquis.
Eveiller à cette compréhension de la foi
(1Co 2:5)
et établir la nécessité absolue de la "repentance"
(Lc
13:3-5) constituent l'objectif
principal des écrits "judéo-chrétiens".
Continuer / Observation et conclusion
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