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semences de bon sens et d'émanipation

Par l'A.D.V.

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Selon l'Amicale, le véritable développement humain passerait par une émancipation de la conscience, soit par une révolution spirituelle. ("Ce qui compte, c'est d'être une nouvelle créature").

Sans la conscience ("la connaissance", l'esprit sain), tout progrès serait recyclage,
tout espoir serait voeu pieux,
toute abondance serait vanité ou folie ("... même dans l'abondance, la vie d'un homme ne dépend pas de ce qu'il possède"),
toute solution, palliatif ou substitution,
toute religion, opium ou superstition,
toute vertu, hypocrisie ou prétention
(" ... ils ont du zèle, mais sans la connaissance", "vous chercherez et vous ne trouverez pas, parce que vous avez rejeté la connaissance").

En effet, dit G. I. Gurdjieff, un penseur russe bien connu du début du vingtième siècle :
"L'évolution de l'homme s'entend par le développement en lui de ces capacités et possibilités qui ne se développent jamais par elles-mêmes, c'est-à-dire de manière mécanique.
L'évolution de l'homme c'est l'évolution de sa conscience; et "la conscience" ne peut évoluer inconsciemment.
L'évolution de l'homme c'est l'évolution de sa volonté; et "le vouloir" ne peut se développer involontairement.
L'évolution de l'homme c'est l'évolution de sa capacité de faire; et "le faire" ne peut être le produit de ce qui arrive par accident" ("In Search of the Miraculous", pages 47, 51, 56-58).

Le penseur indien Bhagwan Shree Rajneesh /Osho surenchérit :
"Le processus d'évolution est un processus d'expansion de la conscience. Les arbres sont plus conscients que les rochers, les animaux sont plus conscients que les arbres, les hommes sont plus conscients que les animaux, un Bouddha est plus conscient que l'homme. L'état-de-Bouddha, la conscience christique, l'illumination sont des expressions signifiant toutes l'éclosion de la parfaite conscience. L'homme est à un stade intermédiaire : il n'est plus un animal, mais pas encore un dieu. Il n'est plus ce qu'il a été et pas encore ce qu'il a la possibilité de devenir.

Le processus naturel et automatique d'évolution prend fin avec l'homme. L'homme est le dernier produit de l'évolution inconsciente. Avec lui commence l'évolution consciente.
L'évolution inconsciente est un phénomène collectif, alors que l'évolution consciente est individuelle. Elle va au-delà de l'espèce" ("L'éveil à la Conscience Cosmique", page 9).

Alors, "la liberté" ou la liberté de conscience est-elle un droit, une conquête ou un privilège?

Tout au long de cette étude ponctuée d'interrogations, les observateurs confronteront leurs analyses avec les données provenant de sources familières à la question humaine. Les parallèles seront établis en particulier avec certaines traditions "sacrées" (écrites et orales) issues tant des civilisations disparues que des écoles de pensée contemporaines. Dans un premier temps, le "Judéo-Christianisme" sera prise à témoin. Dans un autre cadre, ce sera le tour des héritages provenant du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Extrême-Orient.

Ces patrimoines de l'humanité, dans ce qu'ils ont d'authentique et d'essentiel, confirment-ils ou non la première constatation de l'A.D.V.? Elle stipule que l'état de conscience dans lequel "opère" le commun des mortels du lever au coucher serait très réduit et beaucoup plus proche d'une forme de sommeil. Dans un tel état de conscience, aucun développement significatif ne pourrait alors avoir lieu, dans la mesure où l'on ne peut rien atteindre en dormant (voir la page Analyses et Bibliographie, Extraits C. 1-4).

Pour commencer, les observateurs tiennent à préciser que les nombreuses citations qui occupent les pages de ce site sont faites purement à titre de références. Il n'est pas question ici de plaidoyer pour ou contre l'orthodoxie "judéo-chrétienne" ni de tentative pour promouvoir une quelconque idéologie ou une nouvelle "théologie".

Ainsi il devient clair que l'Amicale ne se pose pas en adversaire de la "religion organisée". D'abord, les deux systèmes remplissent nécessairement une fonction existentielle. De plus, ils disposent en gros des mêmes données de départ. Enfin, ils utilisent au besoin la même terminologie et s'entrecroisent à l'occasion.

Toutefois, ils ne partent pas des mêmes prémisses et sont d'horizons nettement différents. Par ailleurs, faut-il aussi noter, l'Amicale et "la religion naturelle" se rencontrent et s'accordent pratiquement à tout point de vue. (Etymologiquement, le mot "religion" dérive du latin "religare" qui signifie relier ou réconcilier. Voir la page Analyses et Bibliographie, Extraits C. 6).

"Le peuple périt faute de connaissance ... Le peuple qui ne comprend rien court à sa perte".

"Celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va".

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